L’unité de production n°5 a été arrêtée le 17 octobre en raison d’un possible défaut sur un transformateur électrique. Ce transformateur, situé hors zone nucléaire, est l’un des moyens utilisés pour l’alimentation électrique de l’unité de production.
Le 17 octobre, un capteur, ayant détecté un possible défaut sur le transformateur, a entraîné automatiquement et par mesure de précaution l’arrêt du réacteur n°5. Les expertise en cours prendront quelques jours pendant lesquels le réacteur n°5 restera arrêté.
Ce transformateur est l’un des moyens utilisés pour alimenter le système de ventilation du bâtiment des auxiliaires nucléaires.
L’arrêt du transformateur a entraîné l’arrêt de 2 ventilateurs, générant une baisse du débit d’évacuation de l’air en deçà de 180 000 m3/h. Les personnels sont intervenues sur les alimentations électriques de l’unité n°5 pour retrouver le débit d’évacuation d’air spécifié par la réglementation. Cette dernière prévoit que les ventilateurs doivent fonctionner en permanence pour assurer un débit d’évacuation d’air supérieur à 180 000 m3/h.
Cependant, EDF précise qu’il a fallu plus d’une heure pour retrouver un débit supérieur à ce seuil, ce qui constitue un écart aux règles d’exploitation.
L’écart n’a eu aucune conséquence ni sur la sûreté de l’installation, ni sur les personnels, ni sur l’environnement. Cependant, comme il s’agit d’un écart aux règles d’exploitation, cet événement a été déclaré le 19 octobre à l’Autorité de Sûreté Nucléaire, au niveau 1 de l’échelle INES (échelle internationale de classement des événements nucléaires) qui comporte 7 niveaux.
Le bâtiment des auxiliaires nucléaires abrite notamment les systèmes de traitement et de conditionnement des effluents radioactifs. La ventilation garantit des conditions ambiantes permettant le bon fonctionnement des équipements et l’accès du personnel. L’air est aspiré, filtré puis évacué par une cheminée à une altitude permettant une dilution suffisante des effluents.