Ce lundi matin, Jean-Jack Queyranne, les membres de l’Exécutif régional, la SNCF et Réseau Ferré de France lanceront officiellement la mise en place du cadencement des TER Rhône-Alpes sur le territoire régional. Des membres de l’exécutif régional seront présents entre 7 heures et 10 heures dans diverses gares de la région, d’Ambérieu à Valence, de Romans à Voiron,
de Bourg-en-Bresse à Privas, pour donner le départ ou monter à bord de trains ou de TER par autocar.
A 11 heures, Jean-Jack Queyranne donnera en compagnie d’Anne Marie Idrac, présidente de la SNCF, une conférence de presse à Lyon, près de la Gare de la Part Dieu, pour expliquer l’importance de l’événement.
Rhône-Alpes est la première région française à mettre en oeuvre un mode
d’exploitation ferroviaire cadencé. Depuis le dimanche 9 décembre 2007, les 1 200 trains et les 500 cars TER quotidiens de la région Rhône-Alpes passeront chaque heure à la même
minute durant une grande partie de la journée. L’ensemble du réseau régional adoptera un tempo rythmé, simplifié, mémorisable : le cadencement, une démarche
inédite en France.
En trois ans
Le passage au cadencement ne sera pas réalisé en une seule fois, mais progressivement sur trois ans, rappelle Bernard Soulage, premier vice président chargé des transports, moteur de l’innovation que représente le cadencement.
Mais l’essentiel est réalisé à partir de ce dimanche et de ce lundi premier jour de semaine.
La cadencement est réellement une prouesse technique. “Nous avons préparé en trois ans ce que d’autres pays comme la Suisse, ont réalisé progressivement” nous a expliqué jeudi Bernard Soulage. Le passage au cadencement permet de proposer une offre de transport très supérieure, mais il sollicite bien davantage le matériel et le réseau. « Nous avons découvert les limites des infrastructures.” reconnaît Bernard Soulage, qui s’attend à de probables difficultés dans les premiers jours et les premières semaines.
Le défi est important aussi pour la Région Rhône-Alpes qui supporte le coût du changement, c’est à dire le coût de l’offre nouvelle qu’elle a demandé à la SNCF de mettre en place. « L’opérateur présente sa facture » rappelle Bernard Soulage.