Carmen de Jong, chercheuse en hydrologie à l’Institut de la Montagne, rattaché à l’Université de Savoie, s’estime menacée dans son activité en raison de ses travaux. Cette spécialiste de l’eau en montagne estime que la neige de culture met gravement en danger le cycle de l’eau en montagne.
Dans une « lettre ouverte » envoyée aux médias, le 6 août, Carmen De Jong, chercheuse fait état de pression destinées à lui faire abandonner ses recherches et ses reponsabilités.
Carmen de Jong, 42 ans, docteur en sciences de l’Université Libre de Berlin, qui a mené des recherches aux Etats-Unis, Ecosse, en Suisse est une spécialiste internationalement reconnue de l’hydrologie et des transports de matériaux dans les cours d’eau de montagne. C’est une spécialiste de l’hydrologie des régions de montagne et des régions arides, de l’évapotranspiration, de la géomorphologie fluviale de la gestion des ressources en eau dans les régions montagneuses et dans les zones arides. Elle s’intéresse aux systèmes de décisions et à la participation des parties prenantes.
Elle a été sélectionnée en 2006 par voie de concours exceptionnel en tant que professeur des universités à l’Institut de la Montagne (Université de Savoie) pour développer une plateforme de programmes appliqués et interdisciplinaires sur le développement durable en montagne
Carmen de Jonc a exprimé à plusieurs reprises depuis deux les résultats de ses recherches sur l’impact de l’industrie des sports d’hiver sur des milieux de montagne où personne ne vivait il ya cent cinquante ans. Les stations de sport d’hiver connaissent une pression comparable à celle des stations balnéaires explique dans un article publié en 2008 Carmen de Jong.
La chercheuse, exprime évidemment des vues qui vont à l’encontre des positions des gestionnaires de stations de sports d’hiver. Ces positions deviennent évidemment très gênantes au moment où la candidature d’Annecy Mont Blanc est entrée dans la dernière ligne droite.
Carmen De Jong estime avoir « été méthodiquement dépossédée en quatre ans de toutes mes fonctions et délégations, les unes après les autres. Le dernier épisode, explique-t-elle sans davantage de précision « vient de m’être signifié le 23 juillet, 7 jours avant sa mise en oeuvre déclarée. Assorti d’une”curée” régentée en coulisses, il attribue toujours dans ce même sens… les derniers programmes importants dont j’étais responsable »
La chercheuse affirme avoir réuni des preuves de ses mises en cause. Elle évoque à son encontre des « propos calomnieux, harcèlement moral et professionnel, abus de confidentialité, outils de travail confisqués, vol et spoliation de mes conclusions, détournements de documents, refus de consulter les instances démocratiquement élues ! » Nous avons tenté de joindre Carmen de Jong ce qui n’a pas été possible à l’heure où cet article est mis en ligne.