La Fédération des Chasseurs du Rhône veut plus de biodiversité dans le vignoble beaujolais

La Fédération des Chasseurs du Rhône a engagé depuis plusieurs années des actions en faveur des bandes enherbées dans le vignoble. Les actions avancent, en lien avec la profession viticole et avec les élus locaux. La réunion de ce vendredi qui devrait réunir une trentaine de participants permettra d’aller plus loin. Cette matinée se déroulera en deux parties, des visites de quelques parcelles accueillant des bandes fleuries et une discussion par la FDCR. Le rendez-vous est fixé à 8h30 à la cave coopérative de Quincié en Beaujolais



La fin de l’utilisation d’insecticides à large spectre produit déjà des résultats. « Il faut progresser au niveau des herbicides. Bien sûr, avec le travail du sol, mais aussi avec un enherbement naturel contrôlé, qui permet une diversité loin du cep de vigne, mais permet de laisser le cep sans concurrence» explique Didier Dailly, de la Fédération des Chasseurs. La Fédération souhaite intensifier les actions dans le secteur nord du Beaujolais, aux terrains granitiques, pour y favoriser l’installation d’herbacées moins gourmandes. « C’est aussi le secteur où en raison des crus, la monoculture a été le plus poussée. Le sud du vignoble, sur terrains calcaires, s’est davantage diversifié et a connu davantage d’arrachage» explique Didier Dailly.


Mosaïque de diversité



Pour la Fédération des Chasseurs, l’important c’est de recréer au niveau des parcelles, une mosaïque de biodiversité. L’objectif est aussi d’accroître, avec l’Agence de l’Eau et l’Office National de l’Eau et des Milieux Aquatiques, (ONEMA), la Direction de l’Agriculture, les actions pour améliorer l’eau dans les petits bassins versants. Ces actions iraient dans le sans du Contrat de Rivière Beaujolais en cours d’élaboration.



Une viticulture plus diversifiée a à gagner par un enherbement maîtrisé. L’apport azoté de légumineuse enrichirait les moûts en azote, qui améliorerait la vendange. La diversité des herbes, des insectes, améliore aussi la diversité de l’avifaune. La Perdrix rouge, qui est un bon indicateur de la biodiversité ordinaire des milieux agricoles, bénéficierait de ces modifications. L’oiseau (qui est pour les chasseurs un gibier) a besoin de diversité pour son régime alimentaire, sa reproduction.


michel.deprost@enviscope.com


Pour en savoir plus sur la Fédération des Chasseurs du Rhône: www.chasseurdefrance.com/fdc69


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