L’absence de remise à niveau des laboratoires de chimie aurait pu remettre en cause l’avenir de la recherche en chimie à l’Université Claude Bernard Lyon 1 et même à Lyon. Hélène Parrot, directrice du Département de Chimie n’hésite pas à dire que la situation était sérieuse.
En 2007, de graves problèmes de dysfonctionnements sont découverts : les systèmes d’évacuation de l’air des sorbonnes, des hottes dans lesquelles sont menées des expériences, sont totalement dépassés et ne sont plus aux normes. L’évacuation de l’air est réalisée parfois dans les laboratoires de l’étage supérieur. Ces dysfonctionnements peuvent engendrer de sérieux problèmes de sécurité et de santé. Et l’environnement des hottes est aussi tout à fait désuet. Les locaux édifiés dans les années soixante n’ont jamais été modernisés, ou les modernisations ont été réalisées au coup par coup. Les locaux sont encombrés, ne sont pas fonctionnels.
Pendant plusieurs mois, l’activité est suspendue et elle n’a repriseprogressivement qu’avec le retour à une situation conforme. Lionel Collet, président de l’Université, a rappelé jeudi lors de la présentation des locaux rénovés que les travaux devaient couter 6 millions d’euros. Ils en ont coûté 8. Le ministère a apporté 4 millions, l’Université a financé le reste de l’opération.
Les chercheurs en chimie de Lyon 1, mais aussi d’autres établissements puisque plusieurs laboratoires sont mixtes, ont donc reprise leur activité. Le département de chimie de l’Université de Lyon mène de nombreux travaux en lien avec l’environnement et la chimie ” propre”. La Région Rhône-Alpes a mis en place dès mars 2005, le Cluster de Recherche Chimie Durable et Chimie pour la Santé qui mobilise tous les acteurs de la recherche autour de trois projets communs : procédés de dépollution, procédés propres et molécules bio-actives. Le Cluster Chimie est un lieu d’animation de la communauté scientifique et un lieu de formation des doctorants, 23 thèses sont préparées dans le cadre du Cluster Chimie. des chercheurs du Département travaillent aussi au sein de l’Institut de recherche sur la catalyse et l’environnement
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