Le pôle de compétitivité a pour but de faire coopérer les entreprises, grandes ou petites afin qu’elles puissent offrir sur le marché français (où elles sont confrontées à l’offre d’entreprises étrangères) mais aussi sur le marché mondiale des produits et services à un rapport qualité prix attractif.
AXELERA a décidé déjà d’étendre les coopérations à des pôles de compétitivité européens et mêmes à des pôles d’autres régions du monde. Il s’agit pour les entreprises du secteur chimie-environnement de Rhôpne-Alpes, d’approcher des marchés étrangers, mais aussi de nouer des partenariats locaux pour mieux approcher ces marchés, mais aussi d’autres marchés. AXELERA a des coopérations avec des clusters en Allemagne, Italie, Grande Bretagne et Norvège. AXELERA est aussi membre d’un réseau inter-cluster ECOClup qui réunit des clusters européens pour aider les petites et moyennes entreprises à mieux proposer leurs services sur les marchés internationaux.
AXELERA est aussi présent en Chine depuis le 1er mai, avec un VIE (Volontaire International en Entreprise), Pascal Ricklin, qui met en place un réseau chimie-environnement en Chine. Le marché chinois est évidemment un marché en croissance : le développement économique chinois génère des perturbations environnementales que les autorités chinoises prennent en compte et devront davantage prendre en compte. La Chine aura les moyens d’investir dans ces chantiers environnementaux. Des entreprises françaises sont déjà très implantées en Chine dans e secteur de la chimie (ARKEMA, Rhodia) et dans le secteur de l’Environnement (Suez Environnement, Veolia).
L’implantation d’AXELERA en Chine a pour but d’identifier des contacts pour les adhérents d’AXELERA, d’identifier des opportunités d’affaires, d’identifier des financements. Cette action sera complémentaire d’actions menées dans le cadre scientifique par des universités de Rhône-Alpes dans les secteurs de la chimie et de l’environnement. L’action n’exclut pas des coopérations avec des entreprises chinoises, mais rappelle Bruno Allenet, vice-président d’AXELERA, la prudence est alors de mise. Les entreprises françaises doivent en effet veiller à protéger leurs droits de propriété industrielle pour éviter tout pillage industriel.
michel.deprost@enviscope.com