François Avocat (conseiller, Loire) a rappelé lors d’une conférence de presse, que la réforme va réduire le nombre d’élus des départements et régions de 6000 à 3000. L’argument des économies ne tient pas car « les élus régionaux et généraux ne représentent que un pour cent des élus locaux ».
Autre critique, celle du mode d’élection des futurs conseillers, en 2014,qui devrait favoriser l’actuelle majorité nationale. En effet 80% des élus seront élus au scrutin uninominal à un tour : ce mécanisme donnerait une prime à la majorité actuelle, très unie dès le premier tout, alors que la gauche apparaitrait divisée. Le découpage risquerait aussi d’accroitre le poids des élus des zones rurales.
François Avocat explique aussi que la fin de la clause de compétence générale, interdirait aux collectivités d’intervenir en dehors de leurs compétences obligatoires. « La Région ne pourrait intervenir en dehors des domaines obligatoires que sont les transports, la formation professionnelle, la construction des lycées” Le conseiller socialiste demande alors ce que deviendraient les bourses attribuées à 11 000 étudiants de la région pour des séjours à l’étrangers, ou les 6000 logements construits chaque année avec une aide de la Région. Néanmoins, François Avocat reconnait que des chefs de fils devraient être désignées pour donner une cohérence l’action des collectivités
Le Parti socialiste note enfin que la suppression de la taxe professionnelle et son remplacement par une dotation versée par l’Etat prive les collectivités d’une source de financement autonome.