Le comité national de pilotage du dossier de la pollution par les PCB sera installé le 6 février au matin au sécrétariat d’Etat à l’Ecologie, par Nathalie Kosciusko-Morizet, secrétaire d’Etat à l’Ecologie, Roselyne Bachelot, ministre de la Santé et Michel Barnier, ministre de l’Agriculture.
Le comité annoncera le résultat des arbitrages budgétaires qui sont en train d’être réalisés. Il annoncera aussi la « feuille » de route qui prévoiera les actions en matière d’études, de recherche, d’indemnisation.
De leur côté, FNE et la FRAPNA attendent toujours de connaître les conclusions de l’AFSSA ( Agence Française de Sécurité Sanitaire des Aliments) chargée d’établir un rapport sur les dangers d’une consommation de poissons contaminés aux PCB. Les associations rappellent quele rapport devait être publié il y plusieurs mois. Les associations soulignent l’ampleur nationale de la pollution puisque des arrêtés ont ét pris pour interdire la consommation de poisson de la Somme. ” L‘estuaire et la baie de Seine sont les zones les plus contaminées du littoral français, avec une contamination en PCB jusqu’à 15 fois supérieure à la médiane nationale. Qu’en est-il de la contamination des poissons sur ce fleuve ?” interrogent les associations qui demandent des investigations urgentes. ” La Seine est certainement plus touchée que le Rhône ou la Somme, avec des teneurs dans les mollusques atteignant 321 µg/kg de matière sèche, contre 26,2 à 55,7 µg/kg de poids sec pour les autres sites littoraux” soulignent les associations.
Il serait dangereux de considérer que l’impact sanitaire des PCB est minime, alors que très peu d’informations sont disponibles sur la toxicité chronique à faible dose de ces molécules.