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Conséquences de l’accident de Tchernobyl : l’iode 131 cause principale de cancer

Les principaux effets de l’accident de Tchernobyl ont été des cancers de la thyroïde mais d’autres effets sont suspectés : leucémie, cancer du sein, maladies non cancéreuses comme les maladies cardiovasculaires et les cataractes .

Le risque de cancer de la thyroïde lié à une exposition interne aux rayonnements ionisants comme l’iode-131 provient surtout de retombées d’accidents nucléaires. Cinq accidents majeurs ont eu lieu, le plus important ayant été celui de Tchernobyl dont la conséquence la plus notable en termes de santé est l’augmentation des cancers de la thyroïde chez les enfants vivant près de la centrale.

Trente ans après cet accident survenu en 1986, les études sur les populations vivant à proximité de la centrale continuent de livrer des informations sur les risques de pathologies thyroïdiennes associés à l’exposition à l’iode-131. Une synthèse du Comité scientifique des Nations-unies pour l’étude des effets des rayonnements ionisants (United Nations Scientific Committee on the Effects of Atomic Radiation-UNSCEAR) a été publiée, ainsi qu’un numéro de Clinical Oncoloy, contenant les conclusions des études épidémiologiques publiées dans des revues scientifiques.

Des augmentations importantes du cancer de la thyroïde ont été observées dès les 3 à 4 premières années suivant l’accident, essentiellement chez les individus qui étaient enfants ou adolescents au moment de l’accident, plus particulièrement ceux qui avaient moins de 5 ans. Des excès de cas sont observés chez ceux qui étaient enfants en 1986 et sont aujourd’hui adultes. Il n’apparaît pas d’augmentation de l’incidence chez les individus nés après 1987, ceci renforçant le rôle de l’exposition à l’iode-131 comme facteur de risque.

Chez les adultes exposés, le risque apparaît moins clair. Une étude cas-témoins « nichée » dans la cohorte des liquidateurs ayant travaillé à Tchernobyl entre avril 1986 et décembre 1987 a montré une relation significative entre la survenue de cancer thyroïdien et la dose totale reçue par la thyroïde. Les estimations sont en faveur d’une relation linéaire, avec un risque relatif qui décroît fortement lorsque l’âge à l’exposition augmente. La latence entre l’exposition et l’occurrence d’un excès de cancer semble relativement courte. Un délai minimum de l’ordre de 3 ans serait nécessaire entre le moment de l’exposition et le moment où un cancer de la thyroïde radio-induit peut s’exprimer. Néanmoins, il faut noter que l’excès de cas se poursuit. La latence peut  être beaucoup plus longue (plus de 20 ans) pour certains individus.

 

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