Gérard Leras, président ( Verts) de la commission Transports de la Région n’a pas mâché ses mots pour dénoncer certaines réactions face à une nouvelle politique régionale des transports. Il a bien sûr appeler à trouver ” des moyens politiques pour obtenir une augmentation des investissements de l’Etat”. Il pense qu’il ” faut reprendre la discussion sur les syndicats mixtes pour ne pas laisser des zones intermédiaires sans structures” , car le schéma doit améliorer les transports pour tous les Rhônalpins, où qu’ils se trouvent. Il suggère d’étudier un syndicat mixte régional bénéficiant d’un versement transport.
Préoccupations localistes
Mais le président du groupe des Verts, ” vieux militant associatif impliqué depuis vingt ans dans les transports”, a dit son inquiétude, son ” angoisse” devant certaines évolutions. Alors qu’il faut décider du transfert modal de la route vers le rail entre la France et l’Italie, alors qu’on parle de taxe carbone, des projets vitaux s’enlisent ” dans des préocupations localistes”, nombrilistes, égoistes”. Gérard Leras pensait à la levée de boucliers qui accueilli en Haute-Savoie les modifications du cadencement des TER. En effet la suppression de trains sans changements entre Annecy et Annemasse, même compensée par davantage de train, a entraîné une campagne hostile dans le département. ” C’est minable… … nous ne pouvons pas accepter que des positions locales créent des oppositions à l’intérêt général“.
Contournement ferroviaire de Lyon capital
Gérard Leras a donc rappelé l’importance du Contournement Fret de l’Agglomération de Lyon ( CFAL), qui est le problème numéro un, avec le Lyon-Turin. Le responsable Vert n’a pas renié ses convictions écologistes au contraire. Mettant en avant l’intérêt général, il a suggéré que les projets d’envergure abordent demanière disjointe l’opporutunité générale et les aspects locaux. Gérard Leras, au nom de l’écologie, a rejeté les positions “nimbyste”.
M.D.
1) Nimby, de l’anglais ” not in my back yard”, qualifie l’attitude de ceux qui refusent toute infrastructure près de chez eux.