L’année 2010 a été consacrée au traitement du sodium, avec la vidange de 645 tonnes de sodium secondaire et de 141 mètres cubes de sodium primaire, qui a été au contact des éléments de combustible. Des gros composants ont aussi été démontés.
Aucun accident ayant entrainé un arrêt de travail n’a été déclaré sur le plan de la sécurité. Sur le plan de la sûreté, le site a déclaré deux évènements significatifs, sans conséquences pour la sûreté de l’installation. Le premier incident est un dépassement du délai réglementaire entre deux mesures de contrôle de l’eau de la piscine de l’Atelier Pour l’Entreposage du Combustible (APEC) destiné à recevoir des éléments de combustible nucléaire usé ou neuf. Le second incident concerne des dispositifs de détection incendie dans certains locaux qui ont été jugés insuffisamment efficaces.
Pour l’environnement, un évènement a concerné une perte de fluide frigorigène sur un climatiseur d’un local non industriel. Pour les radioéléments, les rejets dans l’air ont été sensiblement inférieurs à la limite annuelle autorisée pour le tritium (1,2% de cette limite) et à 1,6% pour les autres éléments.
Pour l’eau, 1205 mètres cubes ont été rejetés dans le Rhône. La radioactivité relarguée représente pour le tritium 0,0018% de la limite annuelle et 0,031% de cette limite pour les autres radioéléments.
La radioactivité sur le site est inférieure à la radioactivité moyenne en France, radioactivité dont la moyenne est relevée par la radioactivité naturelle relevée dans certaines régions granitiques. L’année a été marquée par l’évacuation de 350 tonnes de déchets nucléaires et de 686 tonnes de déchets non nucléaires.
EDF rappelle que le site bénéficie d’une certification IS0 14001. La certification, il faut le rappeler, atteste que les procés utilisés dans l’activité, respectent les règles de respect de l’environnement. Il ne s’agit pas d’une appréciation globale sur la caractère positif ou non de la filière nucléaire sur l’environnement en général.