530 millions d’euros vont être mobilisés dans le Contrat de Plan Etat-Région (CPER) 2015-2020 que les représentants de l’Etat, de la Région et de la Métro ont signé à la CCI de Grenoble jeudi 29 octobre dernier.
Le contrat métropolitain de Grenoble-Alpes Métropole est le fruit d’une longue concertation locale et va représenter plus de 530 M€, qui seront investis sur le territoire, 1,2 milliards si l’on y adjoint le volet renouvellement urbain. La participation de la Métropole s’élève à 146,5 M€.
Deux ambitions majeures sont inscrites au cœur de ce contrat : la priorité à l’emploi et la transition écologique et énergétique. Le volet renouvellement urbain développe les efforts pour améliorer en profondeur la vie dans les quartiers et intervenir y compris en dehors des seuls quartiers prioritaires.
Le CPER porte pour la première fois sur le territoire des 49 communes de la métropole grenobloise. Les investissements qu’il contient se déploieront d’ailleurs sur tout le territoire, de Domène à Vizille, de Grenoble à Echirolles, de la Chartreuse aux contreforts du Vercors.
Exemples de projets du contrat métropolitain
– Priorités à l’emploi : structuration des filières, requalification de sites d’activité, pépinières et hôtels d’activités : LIMT learning lab, le MIN
– Mobilité multimodale : réaménagement de l’échangeur du Rondeau, le Métrocâble
– Transition énergétique : le traitement des friches, les modes doux
– L’enseignement supérieur, la recherche et l’innovation : de l’université aux grands équipements européens
Pour Christophe Ferrari, président de la Métro « Le CPER reste un exercice à la fois déroutant, pour moi qui ne suis pas habitué à ce jeu subtil de dévoilement progressif des enveloppes, de stabilisation aléatoire des engagements, jusqu’aux dernières jours qui précèdent le vote, contraignant, puisqu’il s’inscrit dans une enveloppe donnée, que nous nous sommes efforcés d’optimiser, bataillant collectivement pour en accroître le volume, engageant, puisqu’il flèche des crédits de l’Etat, de la Région, du Département et de la Métropole sur une période de 5 ans, exigeant, puisque cela suppose, et c’est le hasard du calendrier de négociation, de définir en tout début de période ce que seront finalement les grands projets d’investissement du mandat métropolitain, au final, très satisfaisant, puisque le contrat métropolitain mobilise plus de 530 millions d’euros investis sur le territoire ».
C’est également pour Jean-Jack Queyranne, président de la Région « une confiance renforcée dans le partenariat avec les Régions et les collectivités et […] la convergence de financements, jusqu’alors dispersés, en faveur des projets structurants dans les territoires. »