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Des territoires français sous influence croissante de la métropole genevoise

L’Observatoire statistique transfrontalier, en partenariat avec l’INSEE Auvergne-Rhône-Alpes et l’office cantonal de la statistique de Genève, a réalisé une étude sur le bassin Franco-Genevois. Celui-ci est constitué de quatre zones d’emploi : celle du Chablais, celle d’Annecy, celle de la vallée de l’Arve, et celle du Genevois français. “Le Genevois français est une zone d’emploi située à cheval sur les départements de l’Ain et de la Haute-Savoie, qui enserre le canton de Genève et qui est composée de 173 communes, dont les principales sont Annemasse, Saint-Julien-en-Genevois, Bonneville, Bellegrade-sur-Valserine, Gex ou encore Ferney-Voltaire”, explique Anna Simon, chef de projet d’action régionale au sein de l’INSEE Auvergne-Rhône-Alpes. Le bassin Franco-genevois regroupe 820 000 personnes en 2012.

L’étude montre par ailleurs qu’entre 2007 et 2012, le nombre d’actifs qui résident dans le bassin franco-genevois et occupant un emploi en Suisse a augmenté de 19 000, soit une évolution de +25% en cinq ans. Ainsi en 2012, 94 000 personnes qui habitent la périphérie française de Genève effectuent quotidiennement des trajets pour rejoindre leur lieu de travail situé dans les cantons de Genève ou de Vaud. En particulier, les navettes vers la Suisse sont en forte croissance depuis les zones d’emploi du Genevois français (+ 14 000 en cinq ans) et d’Annecy (+ 3 000). L’ouverture du marché du travail genevois aux travailleurs étrangers et l’accord sur la libre circulation des personnes a rendu les territoires du bassin franco-genevois et les cantons suisses de plus en plus interdépendants.

Des déplacements domicile-travail de plus en plus nombreux entre Genève et sa périphérie française

L’expansion du travail frontalier et la relocalisation résidentielle de ressortissants suisses en France voisine génèrent des déplacements domicile-travail de plus en plus nombreux entre Genève et sa périphérie française. Anna Simon indique que “ces déplacements s’effectuent très majoritairement en voiture”. Les actifs qui sortent du Genevois français pour travailler sont 82 % à le faire en automobile, 12 % utilisent les transports en commun et 6 % les deux-roues. En revanche, les navettes en sens inverse sont très peu nombreuses, et concernent moins d’un millier de personnes.

La dégradation du contexte économique dans la Vallée de l’Arve a notamment eu des impacts sur le volume et la nature des déplacements autour de cette zone. Dans le bassin franco-genevois plus qu’ailleurs, les navettes sont une composante essentielle à l’équilibre des marchés locaux du travail, permettant l’ajustement du volume de main-d’oeuvre à celui de l’emploi. Ceci est tout particulièrement vrai dans le Chablais, où l’emploi progresse nettement moins vite que la population active au cours de la période récente.

Au-delà de sa forte attractivité résidentielle, la zone d’emploi du Genevois français forme un bassin économique important, qui offre plus de 100 000 emplois. En son sein, l’activité s’organise autour de cinq sous-réseaux animés par des pôles de plus ou moins grande importance : Annemasse, Saint-Julien-en-Genevois, Bonneville et, du côté de l’Ain, Bellegarde-sur-Valserine et Gex/Saint-Genis-Pouilly/Ferney-Voltaire.

jean-baptiste.jacquet@enviscope.com

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