EcoCité : entre Isère et Drac la première ville alpine post-carbone prend forme

« Notre cerveau n’est pas binaire » lançait Geneviève Fioraso députée et adjointe au maire de Grenoble en charge de l’économie, l’emploi, l’université et la recherche, aux participants de la table ronde. Elle voulait signifier que les projets d’innovation grenoblois « savent allier grands groupes industriels et start-ups, écosystèmes décentralisés et système de production centralisé d’énergie, mettre en synergie enseignement, recherche et entreprise ».

Tour à tour les acteurs du Forum renchérissaient sur l’excellence du pôle Grenoblois. De Jean Vaylet président de la CCI, Heinrich Hick du cabinet du commissaire européen à l’Energie, en passant par Jocelyne Wasselin, directrice marketing corporate de Soitec, Nicolas Leterrier vice-président Innovation de Schneider Electric et Franck Chevalley, directeur Smart grid d’Atos Worldgrid, tous jusqu’à Jean-Louis Brunet président du cabinet H3C Energies, Patrick Criqui, directeur du laboratoire EDDEN et à Jacques Ferrier architecte urbaniste, tous venaient illustrer les qualités du projet grenoblois.

Le projet grenoblois EcoCité

Ce projet quel est-il ? En 2009 répondant à un concours du ministère de l’Ecologie et du Développement durable, Grenoble était distinguée avec 12 autres projets EcoCité en France. Le financier est d’ailleurs là, Jean-Philippe Richard, en charge du fonds « Ville de demain » à la Caisse des Dépôts et Consignations. C’est lui qui tient les cordons de la bourse du grand emprunt. Il s’apprête à financer les investissements correspondant aux 23 premières actions du projet EcoCité grenoblois.

Largement détaillé par Stéphane Siebert, adjoint au maire de Grenoble en charge du Développement durable, ce projet, dont un des maîtres mots est mutualisation, combine tous les plus récents développements technologiques avec une vision radicalement revisitée de la ville. A travers un pass mobilité, une gestion intelligente de l’énergie et des ilots urbains intégrés, les partenaires du projet vont relever 7 challenges, qui permettront de mettre en route ce nouveau quartier comme « démonstrateur ».

Car c’est également une contrainte de départ : ce qui sera testé dans ce nouveau quartier de la presqu’île grenobloise devra pouvoir servir à d’autres ailleurs en France.

Sur quelque 250 hectares, le défi consistera à faire cohabiter harmonieusement 40 000 personnes, chercheurs, industriels, étudiants et habitants dans une première version alpine de la ville post-carbone.

Devant l’ampleur du travail, Geneviève Fioraso, à qui revenait le mot de la fin, exhortait l’assistance : « Surtout ne baissons pas les bras et ne ratons pas le solaire ! » et d’ajouter que la « stratégie devait être cohérente au niveau européen ».

antoine.reboul@enviscope.com

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