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Elevage : pour la FRSEA Auvergne Rhône-Alpes , les prix doivent aussi refléter la traçabilité

Michel JOUX,  de la FRSEA Auvergne Rhône-Alpes, demande que les conditions environnementales de production plus encadrées en France, que dans d’autres pays en Europe, soient connues grâce à la traçabilité, et rémunérées par des engagements de prix supérieurs. Le consommateur devrait être incité sous la houlette de l’Etat, à accepter de pays quelques centimes de plus pour application des normes nationales.

Michel Joux, est éleveur à Lompnas, à 650 mètres d’altitude dans le massif du Molard de Don, au sud du Bugey. Hier le président de la FDSEA de l’Ain, président de la Fédération régionale des syndicats d’exploitants agricoles Auvergne Rhône-Alpes a rejoint dans la soirée ses collègues pour bloquer trois plates formes de distribution dans le département de l’Ain. Objectif partagé avec des milliers d’éleveurs en France, obtenir un engagement durable de la part des industriels, des distributeurs et de la filière.

Au cœur d’une négociation qui ne tranche pas, le prix de la qualité et l’obligation de la traçabilité.  ” Nous devons appliquer de plus en plus de normes nationales, qui s’ajoutent aux normes européennes. Nous n’avons pas les mêmes contraintes que nos collègues et nos avons des coûts de production supérieurs. La limite de rejets pur les nitrate ont encore baissé.” explique Michel Joux.

Ces conditions de production ne sont pas les mêmes que celles d’autres éleveurs européens, qui soit produisent dans d’énormes élevages, soit bénéficient de couts de mai d’œuvre inférieurs, soit par exemple nourrissent leurs animaux avec des farines animales, comme c’est le cas en Espagne.

Le consommateur n’est pas informé

Ces contraintes environnementales contribuent à rendre les couts plus élevés, mais le consommateur n’en sait rien. La traçabilité des produits a à peine avancé depuis des années. Les industriels n’en veulent pas, le secteur de l’agro-alimentaire non plus et les distributeurs ont en gros la même position comme la corporation des traiteurs.

Evidemment Michel Joux, sait qu’une entente sur des prix fixes, déterminés par un accord de filière n’est pas possible. Elle serait condamné par l’Europe qui sanctionnerait les professionnels accusés d’entorse à la concurrence. ” Il faut que l’Etat organise une réunion de toute la filière pour discuter de la prise en compte des coûts de production en France et pour arriver à des prix indicatifs découlant de la traçabilité. Il faut que nous puissions communiquer à l’exportation sur nos conditions de production et de qualité. Il manque quatre milliards d’euros à l’agriculture, répartis sur tous les produits,  ça ne fait quelques centimes de plus.”

michel.deprost@enviscope.com

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