Courage fuyons. Alors que le débat énergétique va s’achever bientôt, les parlementaires de Rhône-Alpes sont assez peu actifs dans ce domaine à risque. « J’ai écrit à tous les parlementaires, je n’ai reçu qu’un accusé de réception, sans doute signé par une secrétaire » », explique ce spécialiste de l’énergie, en charge
Du côté de l’UMP, Michel Havard, en charge des questions d’énergie à l’UMP, est moins en pointe peut être depuis qu’il n’est plus député.
Du côté du PS, le débat s’ouvre doucement. Jean Jack Queyranne est conscient des enjeux. Il a vu que le débat lancé par le Gouvernement pouvait être largement occupé par les associations qui ont une vision partielle voire partisans du débat énergétique en partant du présupposé d’un certains modèle de société laissant par exemple de côté de nombreuses industries qui n’ont pas la cote chez certains élus régionaux: nucléaire, chimie, électrométallurgie.
Jean-Jack Queyranne soucieux de rééquilibre le débat » IL nous a fait passer le message il a nous a dit il fau que vous industriels preniez la parole ».
Les élus du Parti socialiste, sont assez tétanisés par les liens qui sont les leurs au niveau national, lien qui sont renforcés par les alliances régionales. Dans un département comme la Drôme, la position par rapport au nucléaire par exemple est clair. Effet d’un lobby ou culture locale par rapport à une industrie historique, des parlementaires comme Jean besson ne sont pas du tout hostile au nucléaire, et son même favorables. Mais de là à se battre. Quelques élus socialistes ouverts aux thèses environnementales posent la question d’une ouverture en dehors du nucléaire. Jean-Louis Gagnaire est conscient des enjeux, mais hésite à s’exprimer sur le sujet. Il a quand même du récemment taper du poing sur la table lors d’une réunion avec d’autre élus