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Economie circulaire : nous devons mieux trier nos déchets

Lors de la conférence Ingénieurs et Scientifiques de France-Enviscope.com consacrée à l’Economie Circulaire, Richard Quemin, Directeur Centre-Est de Citeo a rappelé des objectifs impératifs : des emballages éco-conçus, pour être mieux triés par des consommateurs davantage engagés.

Dans le cadre de la récente conférence Ingénieurs et Scientifiques de France/Enviscope consacrée à l’économie circulaire, Richard Quemin, directeur de Citeo pour le Centre Est, a insisté sur le volet des emballages ménagers et du papier. Citeo a en effet succédé à Eco-Emballages et à Eco-Folio, pour la collecte et la valorisation des emballages ménagers et du papier.

Citeo, a rappelé Richard Quemin, est une société dont les actionnaires sont des industriels qui mettent sur les marché des emballages pour l’alimentation ou pour d’autres produits. ” La société ne peut réaliser de bénéfices et doit consacrer les sommes collectées dans le cadre de l’éco-contribution au financement d’actions de promotion du tri, de la collecte sélective, du traitement et de la valorisation des déchets notamment au niveau des collectivités, en charge de cette collecte.

Un long chemin a été parcouru depuis la création d’Eco-Emballages en 1975. Plusieurs objectifs sont aujourd’hui dans le viseur. Il faut accroître la proportion de déchets ménagers, donc d’emballages qui échappent à la décharge et à l’incinération pour être valorisés. En 2022, 75 % des emballages ménagers devront être recyclés. Cela suppose de nouveaux progrès dans la collecte sélective, qui doit augmenter, mais surtout être de meilleure qualité. Les emballages doivent être collectés à part, sans erreur de la part des consommateurs.

100 % des plastiques recyclés

Pour le verre, de grand pas ont été accomplis. Ce matériau est aux trois quarts récupéré dans des conteneurs séparés, dans le cadre d’une collecte humanitaire qui permet le versement du produit de la vente au profit de la recherche contre le cancer. Pour le plastique, le défi est difficile à relever. Les emballages contiennent plusieurs variétés de matières plastiques qui ne sont pas toutes recyclables. L’objectif est de réduire le nombre de ces matériaux, d’utiliser des matériaux recyclables, pour qu’en 2020 100 % des emballages plastiques soient recyclés.

Cette évolution peut supposer des règles nouvelles. On pourrait imaginer des autorisations de mise sur le marché pour certain types d’emballages, et l’interdiction de certains matériaux. Pour le moment l’incitation et la dissuasion sont privilégiées. Un industriel qui met sur le marché un emballage difficile ou impossible à recycler, paie des pénalités importantes. C’est le cas pour les bouchons en céramique qui rendent impossible le recyclage du verre.

Pour réduire les emballages et plus globalement les déchets, l’action devra être menée au niveau de la collecte. La collecte en porte-à-porte coûte très cher. Elle devrait progressivement disparaître au profit de l’apport volontaire :  les consommateurs déposeront  leurs déchets et leurs emballages dans des silos. D’autres évolutions sont également envisagées, comme le retour de la consigne, qui encourage la qualité du tri, pour le verre mais aussi pour les plastiques. La généralisation de la redevance incitative est également à l’étude, celle-ci consistant à ne payer que pour les déchets et les emballages non valorisés.

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