Laurent WAUQUIEZ, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, et René RICOL, commissaire général à l’investissement ont dévoilé les 36 projets lauréats de la deuxième vague de l’appel à projets « Equipement d’excellence ». Ces investisements visent à doter la France d’équipements scientifiques représentant un investissement entre 1 et 20 millions d’euros.
L’utilisation d’équipements de qualité, régulièrement renouvelés, conformes aux standards internationaux, est une condition impérative de compétitivité. Toutes les recherches se structurent autour de ces équipements, des sciences de la modélisation qui nécessitent des moyens de calcul puissants. Les sciences humaines et sociales aussi demandent bibliothèques et bases de données.
Cinq projets présentés par des acteurs de Rhône-Alpes ont été retenus pour un montant de 17,68 M€. Le projet GAP, est une plateforme d’études de nouveaux matériaux et technologies pour les futurs systèmes de propulsion qui aura des applications dans le secteur des transports, pour améliorer les coûts et diminuer les consommations. Le projet Planex permettra d’apporter de nombreuses données pour la prévision des processus industriels d’élaboration de matériaux (verres, céramiques, pile à combustible) notamment.
Deux projets présentés par le PRES (Pôle de Recherche et de l’Enseignement Supérieur) de Lyon ont été retenus.
Le Projet LILI, 4M€, est un équipement couplant l’IRM avec la tomographie de positons pour mesurer en 3D l’activité métabolique d’un organe. Trois dispositifs de ce type fonctionnent dans le monde. Ce dispositif sera le premier en France. Il permettra des avancées dans le domaine de l’épilepsie, de la maladie de Parkinson, d’Alzheimer …Le projet couronne les travaux dans le domaine des neurosciences à Lyon, ceci vient couronner le projet Neurocampus. Le Projet PHENOCAN, 2,7M€, est un projet de phénotypage pour le cancer.
Le projet I2MC est une plateforme expérimentale permettant d’étudier les maladies dont la transmission est assurée par les moustiques (dengue, chikungunya,paludisme…). Les recherches qui seront développées grâce à la construction de cet insectarium permettront des avancées majeures dans la lutte contre ces maladies.
Le projet Kinovis,est une plateforme de capture et d’analyse avancée des formes en mouvement, qui développera des applications en santé découlant des connaissances acquises sur l’anatomie humaine.
Le projet Biblissima, qui, dans le domaine des humanités, vise créer un observatoire pour la circulation des textes anciens en Europe pour la période du VIIIème au XVIIIème siècle, capable d’accueillir des données dans tous les alphabets.