Electricité Réseau Distribution France (ERDF) filiale à 100% d’EDF, mais indépendant sur le plan commercial, a en charge le réseau de distribution d’électricité, des postes de transformations de 20 000 volts aux postes des particuliers.
L’entreprise exploite en France environ 1 million de transformateurs de puissances variables, de 20 000 kWa jusqu’à des puissances faibles de 160 kWa. La moitié de ces transformateurs environ 500 000 ont été fabriqués avant 1987 et peuvent contenir des traces de PCB, PolyChloroBiphényles, des substances capables de supporter de fortes températures et destinées à refroidir les équipements.
En Rhône Alpes, aucun transformateur du réseau de transport et de distribution d’électricité public depuis 1995 ne contient de PCB dans les huiles destinées au refroidissement. Mais les transformateurs anciens qui peuvent contenir des traces de PCB doivent être vérifiés, afin de s’assurer de la présence ou non de trace, en vue de l’élimination des moindres molécules de PCB. Pour les transformateurs les plus lourds, les opérations de nettoyage consistent à faire passer à plusieurs reprises, un fluide qui permet de supprimer les molécules de PCB sans changer le matériel lui-même. Pour des transformateurs plus petits, l’opération de contrôle consiste à réaliser des prélèvements de petites quantités d’huile de refroidissement. Si les résultats sont positifs, révélant la présence de PCB, les appareils sont changés ce qui est le cas pour 12 à 13% des installations.
Les opérations de prélèvement des échantillons d’huile imposer l’intervention de techniciens et des coupures de l’alimentation. Pour le seul secteur de Lyon Métropole, il reste d’ici à la fin de 2010, environ 1800 transformateurs à analyser un objectif qui pourra être atteint selon Galléan, directeur territorial de ERDF Lyon Métropole.
En ce qui concerne la présence de PCB dans les transformateurs, le principal problème est celui du parc privé. Il reste dans de nombreuses entreprises des transformateurs contenant des PCB , des équipements qui en cas de fermeture d’un établissement, en cas d’abandon d’un site, peut être pillés et vidés sur place de leur liquide de refroidissement pour permettre le vol du cuivre des bobines.