Excès de tritium dans la Loire : l’ASN enquête

L’Association pour le contrôle de la radioactivité dans l’Ouest, basée dans l’Ouest de la France, a signalé après un prélèvement dans la Loire à Saumur, une radioactivité anormale. L’Autorité de Sureté Nucléaire enquête.

L’Autorité de Sureté Nucléaire (ASN) a pris connaissance du rapport réalisé par l’Association pour le contrôle de la radioactivité dans l’Ouest (Acro), association agréée par l’ASN pour plusieurs types d’analyses radiologiques, concernant les mesures de radionucléides dans la Loire. Le rapport de l’Acro met notamment en évidence une valeur plus élevée qu’à l’ordinaire de la concentration en tritium lors d’un prélèvement effectué à Saumur le 21 janvier 2019.

Les concentrations maximales en tritium relevées par l’Acro sont de 310 becquerels par litre – Bq/par litre. Ces niveaux de radioactivité sont sans conséquences pour les personnes et l’environnement. L’ASN rappelle que la valeur-guide dans l’eau potable recommandée par l’OMS est de 10 000 Bq/L. Le becquerel (Bq) est l’unité dérivée du Système international d’unités (SI) qui permet de mesurer l’activité d’une certaine quantité de matière radioactive, c’est-à-dire le nombre de désintégrations qui s’y produisent par seconde, c’est à dire de rayonnement radioactifs. La radioactivité du corps humain est de 120 Bq par kilos, soit en moyenne plus de 8 000 Bq pour le corps humain.

La réglementation française relative à l’eau potable fixe une référence de qualité de 100 Bq/L, au-delà de laquelle des investigations complémentaires doivent être menées pour rechercher la présence de radionucléides artificiels. L’Autorité explique ne pas avoir eu connaissance d’événements anormaux à cette période. En particulier, aucun exploitant nucléaire n’a déclaré d’événement significatif relatif à ses rejets radioactifs. L’ASN a demandé aux exploitants géographiquement concernés s’ils avaient connaissance d’une anomalie de gestion de leurs effluents durant cette période.

L’ASN explique mener des investigations, en lien avec l’Institut de Recherche sur la Sureté Nucléaire (IRSN), afin de déterminer l’origine de la concentration en tritium relevée par l’Acro. Ces investigations portent notamment sur une nouvelle analyse des registres réglementaires remis par les exploitants à l’Autorité.

 

 

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