Deux des permis accordés concernent les territoires drômois et ardéchois. ” Au vu des importantes pollutions chimiques occasionnées par ces techniques d’exploitation aux Etats-Unis et au Canada, estime la FRAPNA, il s’agirait d’une véritable agression sur les ressources en eau, les sols et la santé des habitants” Pour Jean-Louis Chopy, Président de la FRAPNA Ardèche, ” Le Ministère de l’Ecologie tente de nous tranquilliser en nous exposant toutes les précautions exigées en France par le code minier et le code de l’environnement avant l’ouverture d’un quelconque chantier de ce type. Or nous savons qu’il n’en est rien : les firmes américaines de forage associées à GDF Suez et à Total ont bien l’intention d’opérer des fracturations hydrauliques lors des forages d’exploration, avec le cocktail de produits chimiques nécessaire ».
Pour ce qui est de “l’encadrement de l’exploitation” la FRAPNA se demande comment la DREAL entend vérifier, avant le début de travaux, la “maîtrise des impacts environnementaux” sur les 1000 ou 2000 mètres de profondeur des forages. La FRAPNA soutient le collectif ardéchois « Stop aux gaz de schiste » et invite à une réunion le jeudi 27 janvier à Montélimar où une réunion aura lieu à l’Espace Mistral à 19h. Enviscope a sollicité la DREAL Rhône-Alpes pour en obtenir des informations.
A Roussillon, la plate-forme chimique Osiris avance pour le climat
Se voulant exemplaire en termes d'écologie industrielle, plateforme chimique Osiris, à Roussillon, réduit sa consommation d'énergie et aura décarboné celle-ci de 60 % à la fin de 2020 par rapport à 1990. La récupération et la mutualisation de la chaleur...
