Le Parlement européen a donné son feu vert à Copernicus, programme européen d’observation de la terre, ce mercredi, conformément à un accord conclu avec le Conseil en décembre. Remplaçant le programme de surveillance globale de
l’environnement et de la sécurité (GMES), Copernicus dispose d’un budget de 4291,48 millions d’euros pour 2014-2020.
Le Parlement a introduit une référence pour une répartition claire des 4291,48 millions pour la période 2014-2020, tout en conservant la souplesse nécessaire pour transférer les fonds d’une catégorie à une autre.
Copernicus devrait être une contribution européenne à la mise en place du réseau mondial des systèmes d’observation de la terre (GEOSS). Le système fournira aussi des données sur le climat (par exemple, sur l’augmentation des températures, l’élévation du niveau des mers, la fonte de la calotte glaciaire, le réchauffement des océans), le rayonnement solaire, les prévisions de crues, les gaz à effet de serre, les gaz réactifs, l’ozone et les aérosols.
Les données sur la qualité de l’eau permettront de mieux protéger les eaux de baignade et de prévoir la prolifération d’algues. La sécurité maritime sera renforcée grâce à des données sur les courants, les vents et le gel en mer, qui permettront d’améliorer les services de trafic maritime ou les opérations de recherche et de sauvetage.
Copernicus assurera l’accès à des informations complètes, libres et gratuites dans les domaines de la terre, de l’environnement maritime, l’atmosphère, le changement climatique, la gestion des urgences et la sécurité, estiment les députés. Les données seront recueillies à partir de satellites terriens d’observation et d’une multitude de capteurs au sol, en mer ou dans le ciel.