Bioéconomie

Fièvre catarrhale ovine : la vaccination se poursuit

La surveillance est mise en place par exemple en Savoie, pour piéger le moucheron De nouveaux foyers sont susceptibles d’être détectés d’abord du fait du sérotype 8, suite aux 250 élevages contaminés l’an dernier en Savoie mais aussi du fait du sérotype 1 non encore détecté en Savoie, mais susceptible d’apparaître.



La préfecture de Savoie explique qu’il faut poursuivre la vaccination. La campagne démarrée fin décembre 2008 doit aboutir à une vaccination complète des bovins et ovins contre les sérotypes 1 et 8 à échéance du 30 avril. Les vétérinaires sanitaires ont d’ores et déjà procédé à la protection de plus de la moitié des animaux de Savoie.



Outre le financement de la moitié du coût du vaccin, les actes vétérinaires bénéficient d’une subvention publique dans la limite de 50% du coût vaccinal à hauteur de 2 € par bovin valablement vacciné contre les deux sérotypes et 0,75€ par ovin ou caprin. Les éleveurs sont ainsi invités à transmettre rapidement un relevé d’identité bancaire à leur vétérinaire sanitaire indispensable pour procéder à ce paiement. Passée la date d’exigibilité de la vaccination, soit le 30 avril, aucune subvention de l’Etat ne pourra plus être attribuée aux éleveurs pour des vaccinations ultérieures.



La préfecture de la Savoie, rappelle que « des informations fiables sur la FCO d’ordre scientifique peuvent être obtenues sur le site : http://www.rfsa.net/.



Des critiques ont été en effet exprimées par la Confédération Paysanne et des associations écologistes quant à la pertinence de la désinsectisation et de la vaccination. Les opposants à cette dernière estiment qu’il faut laisser les animaux développer une immunité naturelle. Les autorités rappellent que la lutte contre le moucheron doit prendre en comptre les aspects sanitaires , seuls les animaux cibles devant être traités, avec des précuations quant aux effets possible sur le lait et la viande.


michel.deprost@enviscope.com



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