En cas d’utilisation de la fracturation hydraulique, les effets sur la ressource en eau seraient négatifs, dans des secteurs où la ressource est fragile. Les besoins sont de 10 à 15 000 mètres cubes pour un puits qui produit entre 14 000 et 19 000 mètres cubes de gaz par jour. « Il est impossible d’étanchéifier à 100% les tuyaux par lesquels passent à l’aller et au retour le liquide de fracturation » a expliqué lors du débat F Elbaz Poulichet, hydro chimiste au CNRS.
Il serait aussi nécessaire de réaliser un grand nombre de forages et d’installations pour l’extraction, avec inévitablement des infrastructures, un accroissement de la circulation de camions.
Les nuisances, et les atteintes au paysage seraient donc nombreuses, plus nombreuses que les atteintes générées par les éoliennes déjà refusées dans de nombreux secteurs
Ces atteintes environnementales, auraient un impact sur de nombreuses activités développées patiemment par exemple en Ardèche. Olivier Keller, (Europe Ecologie les Verts, Président de la Commission Développement rural et agricole de la Région, souligne les effets négatifs. Les atteintes au paysage entraineraient une chute de l’activité touristique : baisse de fréquentation, chute des prix de l’immobilier. Les conséquences seraient aussi négatives pour l’agriculture. L’agriculture est en partie liée au tourisme par l’écoulement local de production, mais l’agriculture serait aussi touchée par la remis en cause de l’image des territoires. Alors même que ces territoires cherchent à promouvoir des produits de qualité ( agriculture biologigue par exemple).
Le problème c’est évidemment que l’exploitation des gaz de schistes ne durerait une quizaine d’années. Ce qui signifie que les emplois liés à cette activité ne seraient pas pérennes. Il serait donc nécessaire de réparer les impacts négatifs d’une exploitation des gaz de schistes avant d’engager une nouvelle reconversion.