Il faudra en effet attendre l’automne pour un débat énergétique et environnental, mais on ne voit pas venir d’autres mesures dont on espère qu’elles arriveront vite.
Ainsi, le déblocage du solaire thermique serait pour de nombreux foyers s’installant comme locataires ou propriétaires, la garantie d’une économie d’énergie et de moyens dans la durée. Or, il est toujours impossible pour une collectivité d’imposer, même dans les meilleures conditions climatiques, un système de chauffe-eau solaire, dont la réalisation est moins onéreuse quand elle est pensée dès la construction de l’immeuble.
Certes, les logements neufs doivent respecter la RT 2012, mais le solaire thermique apporte sur la production d’eau sanitaire, une économie indépendante de l’économie réalisable pour le chauffage.
Il y a fort à parier que les 320 000 logements qui sortiront peut-être de terre cette année soient efficaces sur le plan de l’isolation, ce qui est bien pour le chauffage. Mais l’économie complémentaire réalisée avec le solaire thermique permettrait de se libérer réellement de la contrainte gazière ou électrique qui sera de plus en plus prégnante. Tout en offrant un marché à des entreprises installées en France.
Il serait donc judicieux que l’Etat libère les initiatives locales en en matière énergétique, sinon, la dépendance aux énergies fossiles durera.