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Glyphosate: France Nature Environnement demande le retrait

Après le classement par l’Agence internationale de Recherche sur le Cancer, du glyphosate comme cancérigène « probable », France Nature Environnement demande le retrait de la molécule du marché.

L’association rappelle que certaines études  [1]   classent aussi le glyphosate comme perturbateur endocrinien. Même à faible dose, les impacts sanitaires de ces substances (troubles de la fertilité, malformations, cancers hormono-dépendants…) sont de mieux en mieux connus. Les perturbateurs endocriniens représentent une dépense de 82 milliards d’euros pour la France [2].  FNE demande que la France continue ses efforts pour que l’Union européenne se dote d’une définition légale des perturbateurs endocriniens.

En 2011, une étude basée sur des prélèvements en milieu aquatique avait retrouvé le glyphosate dans plus de 60% des cours d’eau français [3]. FNE demande l’interdiction immédiate de la vente et l’usage de cet herbicide en zones non agricoles (forêts, jardins, parcs, voirie, etc.). En zones agricoles, la France doit agir pour revoir la classification du glyphosate dans la réglementation européenne.

Pour Jean-Claude Bévillard, Vice-Président de FNE en charge du dossier Agriculture  :« Une classification par l’OMS n’implique pas automatiquement une classification par la réglementation européenne.Or c’est à ce niveau que se décide l’autorisation des molécules. Une classification CMR 1b (cancérogène probable) au niveau européen permettrait le retrait des produits contenant du glyphosate. »

Pour Benoît Hartmann, porte-parole de FNE : « La santé des utilisateurs de pesticides passe par leur bonne information mais également par une action déterminée envers les fabricants de tels produits…En agriculture, les alternatives aux herbicides (rotation des cultures, couverture ou travail du sol, etc.) sont bien connues et constituent la base de l’agro-écologie. Elles doivent être promues auprès de tous les agriculteurs pour atteindre les objectifs du plan Ecophyto qui doit permettre de réduire de moitié l’usage des pesticides. »

[1] Voir l’étude menée par Clair et alii (2012), cité dans un rapport de l’ANSES disponible ici.

[2] D’après les chiffres de la Fédération européenne de santé environnement (HEAL), cités ici.

[3] Voir l’étude du Commissariat général au développement durable ici.

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