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Grand Stade de l’OL à Lyon : un besoin accru de mobilité

Ce lundi au conseil municipal de Lyon, Gérard Collomb a déclaré, selon nos confrères du Progrès de Lyon, que la non réalisation du Grand Stade de l’Olympique Lyonnais, serait « catastrophique » pour l’agglomération. Cette prise de position illustre à quel point le sénateur-président du Grand Lyon est attaché viscéralement à l’aboutissement du projet. Il faut dire que le projet est présenté comme urgent : l’objectif comme pour le Grand Stade de Lille ; l’EuroStadium de Strasbourg est d’être prêt pour l’organisation de l’Euro 2016.


Un engagement obstiné qui irrite les opposants, tant le débat est selon eux difficile, tant la communication officielle est intense. Récemment c’est un entretien avec Gérard Collomb sur la Chaine Public Sénat aux côtés de Jean Michel Aulas, président de l’Olympique Lyonnais qui a ajouté au mécontentement d’associations de défense de l’environnement qui s’opposent à la construction d’un Grand Stade pour l’équipe de football lyonnaise, à Décines, dans l’est de l’agglomération.


Mobilité supplémentaire


Le dossier de l’OL Land, il ne fait pas bon aborder dans les couloirs de la communauté urbaine. IL s’agir d’un dossier très politique et très personnalisé sur lequel les partis politiques de la majorité communautaires doivent s’aligner. Les associations opposées au projet dans sa forme actuelle, devraient être reçues par le Conseil de développement du Grand Lyon, présidé par Jean Frébault, ancien directeur de l’Agence d’Urbanisme du Grand Lyon. Mais la rencontre ne doit pas être trop ébruitée car le débat ne doit pas revêtir de dimension officielle. Seuls les Verts ont fait entendre leur différence sur ce projet consommateur d’espaces agricoles et générateur de mobilité supplémentaire.


Les critiques ont porté sur l’accroissement des déplacements. Le Grand Lyon a présenté une nouvelle simulation de l’accessibilité . Les transports en commun permettraient d’acheminer directement 9000 personnes. Les transports en commun depuis les parkings relais devraient permettre d’acheminer : 25 200 personnes. Les transports en commun supporters (cars) : 4 800 personnes. Les modes doux seraient utilisés par 1700 personnes. Le bilan table au total sur des transports collectifs et modes doux qui permettront d’acheminer : 40 700, soient 68 % des personnes attendues.


Mais la présentation fait abstraction du fait que ces 25 000 personnes utiliseront leur voiture pour se rapprocher du stade. Et qu’ensuite une noria de navettes devra assurer sur plusieurs kilomètres le transport final. Ce qui accroit en fait la proportion des transports en véhicules particuliers (7000 places) qui ne concerneront pas 19 300 personne (soient 32% du public) comme présenté dans le plan du Grand Lyon, mais en fait, plus du double. Les calcules ne prennent pas en compte non plus les déplacements des personnes qui viendront sur le site en dehors des matches ou des évènements. Or les activités ne seront rentables qu’avec la fréquentation quotidienne de plusieurs milliers de personnes (salariés, clients).


Pour les associations de défense de l’environnement, ces arguments risquent de peser plus lourd que les compléments portant sur une meilleure prise en compte, dans les objectifs d’aménagement du site, des enjeux liés à la présence de la branche nord du V Vert et de corridors biologiques. Les compléments incluent l’intégration des enjeux liés à la sécurisation des traversées piétonnes, au traitement du cadre urbain existant, et à la prise en compte des enjeux environnementaux du secteur. Enfin, est prévue l’amélioration du scénario d’accessibilité au site par les transports en commun.


Un financement public, toutes collectivités publiques confondues, de l’ordre de 180 M€ concernant une part des opérations programmées ou projetées dans les documents d’urbanisme qui participeront à structurer le développement démographique et urbain de l’Est Lyonnais. Les associations opposantes parlent d’une participation publique de 300 millions d’euros.


michel.deprost@enviscope.com



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