Depuis deux ans déjà, en partenariat avec les industriels équipementiers, producteurs, transporteurs et distributeurs d’électricité, les équipes universitaires de G2ELab, du CNRS, de Grenoble INP et de l’Université Joseph Fourrier travaillent à la mise sur pied de cette gigantesque conférence sur l’électricité. Elles ont remis – c’est un record – 700 propositions de communication au comité international de la Power Energy Society (PES), qui en a retenu 460. Au total ce sont quelque 500 interventions (communications, panels industriels, réalisations) qui auront lieu du 16 au 20 juin, pendant les quatre jours de Powertech.
Une reconnaissance pour les chercheurs
« C’est pour nous la reconnaissance du dynamisme d’une équipe locale » confie Nouredine Hadjsaïd, professeur à Grenoble INP et président du comité d’organisation de la conférence. On comprend sa fierté. Dans un univers planétaire1 et très anglo-saxon, que la France et Grenoble aient été retenues, c’est la prise en compte du très haut niveau atteint par la recherche française, dans le domaine des smart grids en particulier. C’est d’ailleurs Grenoble INP qui a créé en 2012 en partenariat avec ERDF, une chaire qui leur est consacrée.
Les clés de la réussite
Trois semaines avant l’événement, le nombre de 500 inscrits était atteint, laissant présager d’ores et déjà un succès sur le plan de la fréquentation. L’équilibre d’un budget qui se monte à près de 0,5 M€ et le bon déroulement de toutes les interventions, regroupées dans le World Trade Center, seront bien entendu les autres indicateurs de la réussite. De son côté l’Agence Internationale de l’Energie (AIE), dont le représentant Dan Dorner lancera la session d’ouverture aux côtés de Geneviève Fioraso et des présidents d’ERDF et RTE, a choisi de s’associer à l’événement en organisant son comité exécutif le 21 juin à Grenoble, au lendemain de Powertech.
Pour en savoir plus : powertech2013.grenoble-inp.fr
1 PES (Power Energy Society) est une branche de l’IEEE (Institute of Electrical and Electronics Engineers). Cette dernière se revendique comme étant la plus grande association mondiale d’ingénieurs (elle compte plus de 410 000 membres). Elle intervient dans de multiples domaines d’expertise, en particulier celui des normes. C’est elle qui a défini la norme internationale Wifi. Son siège est à New-York.