L’INSA de Lyon a présenté ce jeudi les conditions dans lesquelles se déroule la rentrée universitaire en associant le groupe AREVA et l’association Women In Nuclear (WIN) à ses actions sociales.
Manque de 10 000 ingénieurs
L’INSA de Lyon va intégrer cette année en première année 896 élèves admis après immédiatement après le bac, sélectionnés sur 10 722 candidats. En troisième année, après les classes préparatoires aux grandes écoles, l’INSA de Lyon va intégrer 220 élèves admis directement. En quatre ans, le réseau des INSA ( Lyon, Rennes, Rouen Toulouse, Strasbourg) a enregistré une hausse de 28% des candidatures en première année, et une hausse de 38% des candidatures en troisième année. L’école diplômera cette année environ 900 élèves ingénieurs, contre 883 en 2007 et devrait en diplômer plus de 1000 en 2009. La croissance des effectifs répond à la croissance de la demande, a rappelé ce jeudi Alain Storck, directeur de l’institut. « La France forme chaque année 27 000 ingénieurs, il en faudrait 37 000 ».
35 élèves depuis 2005
L’INSA de Lyon cherche à élargir son recrutement, non seulement au niveau mondial ( 30% des élèves sont étrangers), mais aussi dans des milieux dont les jeunes jusqu’à présent étaient éloignés d’une orientation en école d’ingénieur, qu’ils soient issus de ” quartiers difficiles” ou de certaines campagnes. L’école a mis en place depuis 2005 coopération avec des lycées de banlieue de l’agglomération lyonnaise et a accueilli près de 35 jeunes. A la rentrée 2008, 14 jeunes seront intégrés.
Ces jeunes suivent une formation de préparation pendant une école d’été. Le Groupe AREVA ( actionnaires principaux : CEA 79%, Etat 5%, Caisse des Dépôts et Consignations 4%, ERAP 3%, EDF 2%), ) finance une partie de cette action depuis 2007. Le groupe qui présente son métier comme la production d’énergie sans carbone ( 64% du CA dans le nucléaire, 36% ans le matériel transport et distribution électrique) a de fort besoins en compétences.
Christian Sallault, responsable d’AREVA NP sur en Rhône-Alpes ( 2550 salariés en région lyonnaise, 7500 en Rhône-Alpes) annonce un besoin de recrutement annuel de 12 000 salariés par an dans le monde, dont 4000 en France. Le groupe a un fort besoin d’ingénieurs. Certains de ses propres ingénieurs, anciens de l’INSA, se rendent dans des lycées de zones urbaines sensibles ( ZUS) pour motiver des élèves vers une formation d’ingénieur et l’entreprise s’engage à accueillir des stagiaires de l’INSA. L’embauche est aussi « une issue complètement naturelle s les jeunes diplômés disposent des qualités requises».
L’association Women In Nuclear, rappelle son ancienne présidente, Neige Martin, agit pour a promotion des activités nucléaires auprès des femmes, (énergie, médecine) intervient pour favoriser l’entrée de jeunes filles dans les formation d’ingénieur. L’INSA compte seulement 31% d’élèves filles.
Pour en savoir plus sur l’INSA de Lyon: http://www.insa-lyon.fr/