Les locaux de l’ancien Cemagref de Lyon seront bientôt totalement oubliés avec l’installation du centre de Lyon de l’IRSTEA ( Institut national de recherche en sciences et techniques pour l’environnement et l’agriculture).
L’IRSTEA a installé plus de 200 personnes, chercheurs, ingénieurs, techniciens, personnels administratifs, mais aussi une vingtaine de doctorants, de chercheurs étrangers accueillis, de post-doctorants, dans ses nouveaux locaux de la Cité lyonnaise de l’Environnement et de l’Analyse ( CLEA) sur le campus de La Doua, à Villeurbanne.
Les équipes de l’IRSTEA mènent des travaux dans plusieurs domaines. L’unité de recherche Milieux aquatiques Ecologie et Pollution ( MAEP) a pour objectifs de mettre au point des méthodes de diagnostics des pollutions d’origine agricole ( pesticides, herbicides, etc.), mais aussi par exemple médicamenteuse. Elle étudie les effets physiques des ouvrages hydrauliques ou des aménagements de rivières (rectification de cours, empierrement) sur la dynamique des cours d’eau (accélération du courant, effets sur la faune et la flore).
L’Unité de recherche Hydrologie-Hydraulique mène des travaux et développe des actions d’appui technique sur les bassins versants pour l’amélioration de la gestion de la ressource en eau, mais aussi des risques liés aux inondations et à la sécheresse. Les équipes de l’IRSTEA étudient les effets du réchauffement climatique sur le cycle de l’eau.
Les équipes de l’IRSTEA mènent des travaux de terrain sur des cours d’eau de la région équipés d’instruments destinés à mesurer les paramètres environnementaux : débits, pollutions, etc. C’est le cas de l’Yzeron au sud de Lyon, de la Morcille dans le Beaujolais viticole.
Les données peuvent être analysées grâce aux équipements de l’Institut des Sciences Analytiques.
Les chercheurs de l’IRSTEA ont aussi à leur disposition un hall hydraulique dont les canaux permettent de connaitre les écoulements de l’eau, les transports solides ( alluvions, sédiments, etc).