Le secteur de la nappe phréatique du Garon), affluent de la rive droite du Rhône, au sud de Lyon est en mesure d’interdiction pour certains prélèvements (puits, forages – interdiction des prélèvements pour usage domestiques 24h/24-et limitation des usages agricoles à hauteur de 50 % des autorisations délivrées, les industriels sont renvoyés à leur arrêté d’autorisation).
Quatre secteurs sont en restriction pour certains prélèvements (usages domestiques autorisés uniquement la nuit, limitation des usages agricoles à hauteur de 25 % des autorisations délivrées). IL s’agit de deux nappes souterraines (Pliocène Val de Saône et Est lyonnais couloir d’Heyrieux) et deux secteurs d’eaux superficielles (secteurs des Monts du Beaujolais et des Monts du Lyonnais)
Les autres secteurs, sauf la nappe de l’Est lyonnais dans le couloir de Décines, sont placés en vigilance, ce qui signifie que la situation mérite une attention particulière, chaque secteur pouvant basculer en restriction, (il s’agit de la nappe de l’Est lyonnais couloir de Meyzieu, des secteurs superficiels des Monts du Pilat et de l’Ozon)
L’évolution constatée depuis le dernier arrêté confirme la tendance à la baisse. Les nappes de l’Est lyonnais, couloirs d’Heyrieux et surtout de Meyzieu présentent une baisse relative due aux premières irrigations depuis fin avril, dont la conséquence ponctuelle est à analyser avec la situation générale d’évolution de la nappe.
Pour connaître l’état de la ressource en eau dans le département du Rhône et prendre les mesures nécessaires à sa préservation, il existe un arrêté cadre qui fixe les grands principes (découpage géographique, niveaux de vigilance, de restriction et d’interdiction). Par ailleurs, plusieurs services sont en charge de la situation hydrique :
La DREAL (direction régionale de l’environnement de l’aménagement et du logement) effectue des mesures des niveaux des nappes souterraines et des débits dans les principaux cours d’eaux, en période de faible débit. Travail qu’elle réalise à travers plus de 140 stations hydrométriques.
La DDT (direction départementale des territoires) analyse les données hydrologiques et hydrographiques et après avis du comité sécheresse propose les arrêtés au préfet.
L’ONEMA (office national de l’eau et des milieux aquatiques) assure également un suivi (ROCA : réseau d’observation des crises d’assec) en temps de crise, de l’écoulement et de l’état écologique des cours d’eau soumis à des prélèvements réguliers.