« L’achèvement de la branche Est est un projet qui a été chiffré au stade des études projet à 1,18 milliard d’euros. Les acquisitions foncières et les travaux préparatoires ont été réalisés et plus de 80 millions d’euros ont déjà été dépensés. Le coût du projet ne correspond qu’à 4 % du montant des projets préconisés pour être réalisés avant 2030 dans le scénario 2 de la commission. La participation de l’Etat pour ce projet ne devrait pas dépasser 300 à 400 millions d’euros, ce qui reste raisonnable dans le contexte actuel.
Maire-Guite Dufay rappelle que ce projet est inscrit dans les priorités européennes, et fait partie du corridor n°9 (Amsterdam-Marseille) du futur réseau central du Réseau Transeuropéen de Transport à réaliser avant 2030.
« Les calculs de rentabilité de la branche Est avaient été établis sur la totalité de cette branche et la réalisation prévue en deux phases. Cette deuxième phase doit désormais être achevée. La branche Est de la LGV Rhin-Rhône est tout à fait en cohérence avec les projets inscrits dans les premières priorités présentées par la Commission Mobilité 21.
Par ailleurs, Marie-Guite Dufay souligne que l’amélioration des noeuds ferroviaires de Lyon, Paris Gare de Lyon, Strasbourg et Mulhouse retenue dans les premières priorités contribue à l’optimisation du TGV Rhin-Rhône.
Marie-Guite Dufay regrette donc que la Commission Mobilité 21 n’ait pas pris en compte ces arguments pour permettre l’achèvement de la branche Est de la LGV Rhin-Rhône dans la continuité de la 1ère phase de la branche Est.