L’agriculture doit davantage prendre soin de la ressource en eau en réduisant les émissions de polluants ou de micropolluants.
L’agriculture va aussi être confrontée aux conséquences du réchauffement climatique et aux conséquences sur le régime des précipitations. Dans plusieurs secteurs géographiques de Rhône-Alpes le changement climatique se traduira par des modifications : hivers plus doux, mais été plus secs et plus chauds.
Les conséquences sur la végétation seront réelles, par exemple sur l’herbe, comme le prévoient des spécialistes de l’agriculture montagnarde.
Les conséquences seront aussi fortes sur l’utilisation d’une ressource en eau qui devra être répartie différemment lors d’étiages plus marqués pour les rivières et les fleuves.
Le problème n’est pas la disponibilité totale sur l’année. Comme pour l’énergie le problème sera l’utilisation aux moments de pointe lorsque tout le monde a besoin d’eau. En montagne il faut déjà se poser la question des ressources, que certains veulent retenir pour produire de la neige artificielle.
Les départements du sud, Drîome et Ardèche, risquent d’être confrontés à des périodes de sécheresse plus grande, avec des répercussions non seulement pour les consommateurs d’eau potable et pour les consomateurs d’eau industrielle, comme pour les agriculteurs.
L’agriculture devra développer des techniques (efficacité de l’irrigation, fonctionnement transparent des réseaux, végétaux) capables d’économiser l’eau.
Elle devra avoir sa place dans le partage de l’eau, par exemple avec la prise en compte des besoins en eau pour l’énergie pour le parc nucléaire actuel.
Le secteur agricole exprimera le besoin de construire des réserves en eau, sous forme de retenues collinaires. Ces retenues qui modifient le cycle de l’eau, ont un impact sur l’environnement et devront être créées en prenant en compte une hiérarchie de besoins ( milieux naturels)
Les besoins agricoles, estiment les professionnels seront d’autant plus pris en compte que les consommateurs voudrons disposer de produits de qualité issus d’exploitation de proximité.
François Parmentier : la technologie de Separative réduira fortement les émissions de GES de la chimie
La société Separative, née dans l'écosystème de la chimie lyonnaise, développe un procédé révolutionnaire de séparation des molécules, qui divise par 30 l'énergie utilisée, et multiplie par dix la vitesse des opérations de tri des molécules. François Parmentier, fondateur et...