Un millilitre par heure, c’est un très faible débit. Mais dans le domaine de la santé, de la recherche, de dosage pour des diagnostics environnementaux, c’est l’échelle à laquelle il faut mesurer. La recherche comme l’industrie, travaillent à des échelles de plus en plus fine pour mieux connaitre et mieux produire.
C’est le service que peut rendre le débitmètre mis en service par le CETIAT à son siège du campus de La Doua, à Villeurbanne. Le CETIAT est capable de mesurer désormais des débits qui vont d’un millilitre à 10 litres par heure. Le débitmètre complète l’éventail des possibilités permis par un débitmètre capable de mesurer des débits de 8 à 36 000 litres par heure.
Le débitmètre fonctionne en circuit fermé avec une eau exempte de toute pollution, mais aussi de toute bulle de gaz, oxygène ou azote. L’eau stockée dans un réservoir, tombe dans un appareil qui la délivre à huit capillaires, délivrant eux mêmes des débits de 1 à 10 000 millilitres par heure. Les quantités d’eau sortant du tuyau sont pesées avec précision. Rien Tout les paramètres sont mesurés : la température de fonctionnement est en général de 20 degrés, mais elle peut être augmentée ou abaissée à 15 degrés. La moindre goutte est chassée, comme le moins espace mort pouvant conserver un peu du précieux liquide.
Le débitmètre a représenté un investissement de 1,2 million d’euros sur trois ans, financé à hauteur de 361 K euros par le CETIAT, par BRONKHORST, fabricant d’appareils de débitmètres, par le CETIM ( Centre Technique des Industries Mécaniques) par le Laboratoire National d’Essai (LNE) et par la Région Rhône-Alpes.
Le débit mètre permettra au CETIAT de proposer des services nouveaux à une clientèle plus large, en Europe, mais peut être au-delà.
