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Le Grand Lyon garde le cap d’une fiscalité compétitive

Il faut mieux baisser les prix et vendre davantage, qu’augmenter les prix et finalement  vendre moins. C’est cette philosophie sage que Jacky Darne, vice-président du Grand Lyon en charge des finances, a rappelé ce lundi à quelques minutes du débat d’orientation budgétaire  préparant le budget 2014 de la Communauté Urbaine discuté et voté en  janvier prochain.

La Grand Lyon bénéficie sans doute depuis longtemps de dynamiques démographique et  économique positives. En tous les cas, Gérard Collomb et ses alliés n’entendent pas remettre en cause une logique de compétitivité fiscale : ne pas dissuader par trop d’impôts, encourager les investissements, les attirer, attirer des habitants et conforter la dynamique. Une logique lyonnaise qui n’a pas encore évangélisé l’Etat.

Une logique qui fonctionne.  Le budget 2017 du Grand Lyon  devrait comprendre 1,245 milliard de recettes, en hausse de 0,2% , soit moins que l’inflation.

Du côté recettes, le budget tiendra compte des recettes versées en moins par un Etat qui se serre la ceinture et serre celles des collectivités auxquelles il versera  au total 1,5 milliard de moins. En 2014, l’Etat versa au Grand Lyon 17 millions de moins qu’en 2013.  Et le Grand Lyon étant une intercommunalité riche, il versera 3 millions de plus au fonds de péréquation qui permet d’aider les collectivités moins à l’aise. Les recettes baissent de ce côté de 20 millions.

Du côté des impôts, le Grand Lyon maintient les taux : il ne prélève donc pas davantage sur  un gateau de la richesse locale qui augmente. Gérard Collomb peut lancer le défi : si quelqu’un trouve une autre intercommunalité dans ce cas, qu’il le dise ! Sans changement de taux, les impôts locaux   ( sur les ménages et les entreprises ) devraient rapporter 616 millions au lieu de 589, soit un produit  en hausse de 3,12%. 

Dépense

Du côté des dépenses, les dépenses de fonctionnement seront stables : réduction des subventions, charges de personnels en hausse de 2,5%.

Résultat : l’autofinancement de la collectivité augmente, les investissements restent à  un niveau élevé. La dette reste maitrisée, et le ratio d’endettement (nombre d’années d’autofinancement pour rembourser la dette) s’établit à 5,9 années. Le Grand Lyon n’a pas d’emprunt toxique dans les tiroirs, ( ndlr : contrairement au Département du Rhône.)

Cette politique, Jacky Darne pense qu’il faudrait la maintenir au-delà de 2014, en révisant   à la  baisse un investissement qui  aura été de 2,6 à 2,7 milliards d’euros en cinq ans, contre une prévision de 2,2 milliards.

Investissements dans les infrastructures de transports, dans les espaces publics, dans les équipements susceptibles d’attirer  investisseurs et habitants : pour Gérard Collomb, le  cap est le bon. En intégrant quatre communes en cinq ans, le Grand Lyon a gagné 82 000 habitants, c’est à dire attiré des nouveaux venus de l’extérieur de l’agglomération.

La dynamique économique a suivi. En gros, pour Jacky Darne, cet accroissement démographique représente environ 30 000 emplois en plus. Le taux de chômage n’ayant pas varié, 30 000 emplois auraient bien été créés en cinq ans dans le Grand Lyon.  Un cas unique pour Sénateur-Président.

michel.deprost@enviscope.com

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