Les agents pathogènes première cause confirmée des mortalités d’abeilles
Les conclusions des 147 cas de mortalités massives aiguës déclarées par les apiculteurs pointent du doigt la responsabilité des facteurs sanitaires et nutritionnels. Ces résultats de la surveillance réalisée par l’Anses et la DGAl (Direction Générale de l’Alimentation) confirment la tendance observée en 2016 pour les mortalités massives aiguës des abeilles.
Le dispositif a recensé 147 déclarations dans une cinquantaine de départements. Cela a donné lieu à 128 interventions des services de l’Etat qui ont généré une cinquantaine d’enquêtes phytosanitaires mettant en évidence 9 cas d’intoxication aiguës avérées, soit 6% des mortalités déclarées.
Par ailleurs, sept autres enquêtes ont conclu à une intoxication probable. La liste des substances incriminées dans ces cas d’intoxication fait apparaître des traces de substances acarides utilisées par les apiculteurs eux-mêmes pour lutter contre Varroa. Mal utilisées, ces substances ne sont pas sans effets sur les abeilles. Quant aux cas de pratiques agricoles à risque, les enquêtes effectuées en 2016 en ont identifié 3.