Dans le cadre des Rencontres la nouvelle pensée écologie organisées par le collège Européen de Cluny, une table ronde a évoqué les éco-féminismes, et une critique forte de société fondées sur la domination patriarcale.
En l’absence d’une des invitées, la table ronde consacrée dans le cadre des Rencontres des nouvelles pensées de l’Ecologie , à Cluny, a été essentiellement évoqué l’une des figures de l’éco-féminisme, en France, Françoise d’Eaubonne. Fémininiste et pionnière de la décroissance. auteur de plus de 100 livre, militante du Parti Communiste Français, Françoise d’Eaubonne publie en 1951 le Complexe de Diane, synthèse entre lutte de classes et sort des femmes.
Dans les années soixante-dix, les thématiques écologistes émergent avec force ; catastrophes diverses, marées noires, intoxication au mercure des habitants de Minamata au Japon. Il s’agit plus que la libération de la femme, mais notre espace est menacé par la ” dictature patriarcale » Notre humanité n’en a plus pour longtemps ».
Surpopulation, capitalisme, appropriation du corps des femmes qi doivent se réapproprier leur fécondité. Les femmes doivent reprendre en main la démographie , en choisissant d’avoir ou non des enfants, par l’avortement, par la contraception.
Le mouvement féministe, a trouvé des convergences fortes avec les mouvements écologistes, notamment avec la critique globale du patriarcat. Pour les éco-féministes, la destruction de la nature, de la planète sont le résultat d’un mode de société patriarcale, où la domination masculine et les comportements masculins ont conditionné les valeurs, l’organisation de la société, l’économie et les rapports avec la nature. Domination, exploitation, extraction de richesses naturelles, prédation sont des valeurs masculines perpétuées de société en société. La remise en cause du patriarcat est donc indispensable pour établir d’autres fonctionnements de la société, une autre économie, d’autres rapports avec la vie et avec la nature.