Le mot trek évoque encore souvent des marches dans des espaces montagneux lointains, dans la chaine de l’Himalaya en particulier. Le terme de trek s’applique parfois mal à la chaine alpine qui serait un espace trop peu sauvage, pas assez exotique pour offrir découverte et évasion. Le livre d’Iris Kürschner et Ralf Gantzhorn La première est suisse, et pratique le photojournalisme. Le second habite dans le Nord de l’Allemagne à Hambourg. Tous deux parcourent la montagne appareils photo en main.
Leur livre sur « Les plus beaux treks des Alpes » montre l’ampleur et la variété des paysages qu’il est possible de découvrir en Europe même, pour peu qu’on s’immerge plusieurs jours en montagne, pour réaliser de grandes boucles en franchissant des cols pour passer d’une vallée à l’autre,
L’ouvrage propose trente courses, de l’extrême ouest des Alpes, avec les Ecrins jusqu’en Slovénie, avec l’ascension du très mythique (dans le pays lui-même) Triglav, point culminant de ce pays alpin qui plonge dans le monde slave. La présentation de chaque randonnée, pour utiliser un terme moins exotique, est simple, claire, pratique. Elle décrit l’itinéraire, l’ambiance, la tonalité du parcours. Elle comporte une carte indiquant le relief, les points remarquables, ce qui ne dispense pas d’emporter évidemment une carte plus précise. Elle comprend aussi une présentation des difficultés en insistant sur les notions de sécurité, en indiquant les sources d’information, les hébergements et les sommets.
Chaque randonnée est illustrée de photos qui permettent justement de se faire une idée de chaque paysage, en fonction de la géologie, du relief, de la végétation ou de moments particuliers (ciel couvert, saison, végétation). C’est une montagne non pas de performance, non pas de technique que proposent redécouvrir d’Iris Kürschner et Ralf Gantzhorn, non pas une montagne de cours et de sommets, mais une montagne dans sa dimension continentale, qui exige du temps pour être connue.
Des décharges de Phnom Penh à un métier, 12 000 enfants tirés de la misère par Pour un Sourire d’Enfant
Depuis 1996, l'association Pour un Sourire d'Enfant (PSE), a tiré de la plus grande décharge de la capitale du Cambodge, plus de 6000 enfants qui ont été réinsérés. Son action se poursuit en permanence pour 6000 autres filles et garçons....



