Le changement de nom avait été annoncé par le Président de la République qui avait indiqué le 9 juin 2009 à Chambéry, que la dénomination de l’IFP « ne fait pas justice à la contribution qu’il apporte aux énergies nouvelles ». Le changement est intégré à la loi dite “Loi Grenelle 2” qui vient d’être adoptée et promulguée. La nouvelle dénomination proposée par le ministère de l’Écologie, de l’Énergie, du Développement durable et de la Mer (MEEDDM) met en cohérence le nom de l’Institut avec la finalité et la réalité de programmes de recherche depuis plusieurs années sortis du champ du pétrole pour s’intéresser aux nouvelles technologies de l’énergie (NTE). Ce changement est parallèle au changement de nom du Commissariat à l’Energie Atomique devenue Commissariat à l’Energie Atomique et aux Energies Alternatives (C2E2A)
En 2000 l’activité de l’IFP était principalement dédiée aux hydrocarbures. Aujourd’hui 50 % des programmes de recherche et développement sont consacrés au développement des NTE (véhicules économes, hybrides et électriques, biocarburants et chimie verte, captage et stockage du CO2, etc.). L’évolution a été initiée en 2003 et structurée dans le contrat d’objectifs 2006-2010. Par ses recherches innovantes et à finalité industrielle, IFP Energies nouvelles favorisera l’émergence des technologies “vertes” de demain tout en capitalisant sur ses activités historiques liées aux hydrocarbures. L’IFP mettra au service du développement de ces filières “vertes” ses compétences de pointe dans le secteur pétrolier et gazier et qui pourront être redéployées dans le domaine des NTE. L’IFPEN s’appuiera aussi sur son expérience en matière de valorisation et de création d’entreprise.
L’IFP développe depuis plusieurs années dans les laboratoires de son centre de Solaize des travaux sur l’intensification des procédés chimiques pour améliorer l’efficacité de ces deniers. Il mène aussi des recherches sur les biocarburants de première et deuxième génération. L’IFPEN s’intéresse aussi aux énergies renouvelables, dont les énergies marines, la gestion de l’eau et plus généralement les éco-industries.