« Alors que la crise s’approfondit et que des campements de fortune ressurgissent au cœur des villes, l’AMGVF s’alarme des réponses apportées par le gouvernement dans le domaine du logement et de l’hébergement qui, selon Michel DESTOT, Président de l’AMGVF, Député-Maire de Grenoble, « ne sont pas à la mesure des urgences reconnues par les élus, associations et professionnels ».
Le report de l’examen par l’Assemblée nationale du projet de loi dit de « mobilisation pour le logement et la lutte contre l’exclusion » en janvier prochain « laisse penser que ce n’est pas une priorité » précise Michel DESTOT . L’AMGVF rappelle que le budget dédié à la ville et au logement, dans le projet de loi de finances 2009, est en recul de près de 7%, alors que les besoins sont estimés à 500 000 logements sociaux nouveaux par an et que la production devrait tomber à 330 000 en 2009, retrouvant les pires niveaux de 1998.
La loi dite Droit au logement opposable (DALO), qui est entrée dans sa phase juridictionnelle et contentieuse depuis le 1er décembre, rappelle pourtant « l’urgente nécessité d’une politique du logement ambitieuse et proportionnée aux besoins croissants de nos concitoyens, notamment les plus fragiles » ajoute Michel DESTOT. Et de rajouter « à défaut d’un effort budgétaire massif pour le logement social public et privé, le DALO, pourtant nécessaire et utile dans son principe, risque fort de rester difficilement applicable, à court terme, dans les grandes villes et intercommunalités urbaines, aux marchés de l’habitat déjà tendus »
Le titre est de la rédaction d’Enviscope.com