LOOMIS France, qui possède une direction en RHÔNE ALPES et va édifier un nouveau siège régional, est filiale du groupe suédois LOOMIS, numéro un mondial du transport de fonds, a engagé une politique de réduction de ses consommations énergétiques et de ses émissions de gaz à effet de serre liées au transport.
Christian LEROGNON, président de LOOMIS Holding l’a expliqué le 4 février lors d’une conférence organisée par IT ADVICE et ENVISCOPE sur le thème des technologies vertes de l’information mises au service de la réduction de consommation énergétique. Les informations sur le thème des technologies vertes de l’information évoquée lors de cette conférence sont accessibles sur http://www.itteatime.fr/index.php?i=292
LOOMIS représente aujourd’hui dans le secteur du transport de ” liquide” 30% de part de marché en Europe, 25% de part de marché aux Etats Unis. L’entreprise LOOMIS FRANCE réalise avec 4500 salariés 3 millions de dessertes chaque année, manipule pour 58 milliards d’euros de billets, et 13 000 tonnes de pièces. Les distances parcourues sont impressionnantes : 100 millions de kilomètres par an avec une consommation de 4 millions de tonnes de gazole et l’émission de 18 000 tonnes de CO2. L’entreprise consomme aussi 154 tonnes de matière plastique, produit 80 tonnes de documents papier et 25 tonnes de photocopies.
Les marges d’économies d’énergie et de matières sont apparues importantes aux dirigeants de l’entreprise. Les actions menées par LOOMIS ont déjà permis de réduire les distances parcourues. Un logiciel a permis de réduire de 7% le nombre de kilomètres effecutés. L’entreprise a décidé d’opter pour un parc moins émetteur de CO2. L’entreprise met en service aussi des châssis répondant à la norme EURO V et étudie la mise en service au Danemark, un véhicule blindé électrique.
Au-delà de l’utilisation des technologies de l’information pour rationaliser la gestion de la flotte, LOOMIS France développe les TIC pour réduire les transmissions d’informations nécessitant des supports en papier.Les flux physiques sont déconnectés des flux d’informations. L’entreprise a supprimé l’utilisation de bons de transport (4 millions de bons représentant 35 tonnes de papier), de supports d’échange de données (5 millions de documents, 30 tonnes de papier), et étiquettes( 4 millions d’étiquettes, 3 tonnes). La suppression de ces supports a permis de réduire de 22 tonnes les émissions de CO2.