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Ne faut-il pas rouvrir le débat sur les accès français de la Transalpine?

Dominique Dord, député maire d’Aix-les-Bains, hausse le ton sur le projet de liaison Lyon-Turin, en reprenant à son compte une partie des critiques des opposants, Collectif contre la Ligne à Grande Vitesse, Europe Ecologie les Verts, mais aussi… l’ancien directeur général de la SNCF Philippe Essig, sans parler de la Cour des Comptes, si tant est que la juridiction financière peut être considérée comme opposée…

Dominique Dord reprend des arguments avancés depuis plusieurs mois : la liaison Lyon-Turin n’est pas justifiée et elle risque de coûter plus cher de prévu.

Le député maire d’Aix-les-Bains, préconise de réaliser plutôt le doublement de la voie Saint-André-Le Gaz – Chambéry. Cela semble réaliste.

Mais la desserte des Alpes ne mérite-t-elle pas une autre approche carrément plus globale, pour les voyageurs et pour les marchandises.

La question du tunnel de base, essentielle, doit être posée avec la question du réseau ferré national et régional et des besoins en mobilité. La question du réseau rhônalpin, si elle apparait, en filigrane du dossier n’est pas débattue clairement, en particulier au niveau de la Région, avec une approche globale.

Un tunnel, infrastructure économe en énergie, modernisant dans quinze ans un réseau alpin rénové, ce ne serait pas illogique pour capter des flux marchandises qui remonteront si le dossier du fret est pris en main en France, y compris au niveau régional.

Le dossier médiatique du Lyon-Turin n’a pas pris de direction globale

L’ancien Ministre, ancien député maire de Chambéry Louis Besson a donné au Lyon-Turin une orientation trop chambérienne en accordant la priorité à la desserte de la capitale de la Savoie. Ce choix a entrainé le projet d’un deuxième tunnel sous l’Epine, en plus d’un tunnel sous la Chartreuse. Les coûts s’envolent.

La desserte entre Aix-les-Bains et Chambéry n’est pas abordée, alors que les besoins sont importants. La desserte d’Annecy reste au niveau des voeux, comme au-delà celle de la vallée de l’Arve. Ne sont pas mises sur la place publique les dessertes jusqu’à Bourg-Saint-Maurice. Et la desserte de Grenoble véritable capitale des Alpes reste couverte par le voile de silence des Grenoblois.

A l’intérieur même des élus socialistes, les points de vue diffèrent mais on s’épargne. Or la desserte alpine, voire transalpine, doit faire l’objet d’un débat, pas seulement public mais politique, qui n’a pas encore eu lieu.

michel.deprost@enviscope.com

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