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Médecine nucléaire : l’Autorité de Sûreté demande encore des améliorations

La division d’Auvergne Rhône-Alpes de l’Autorité de Sûreté Nucléaire, contrôle aussi les installations  de médecine nucléaire , pour l’imagerie comme pour la radiothérapie.


     L’Autorité de Sûreté Nucléaire considère, après les inspections conduites en 2022 et après l’analyse faite sur la période 20182022, que la radioprotection dans le domaine médical se maintient à un bon niveau, relativement comparable d’une année sur l’autre, avec toutefois des fragilités persistantes.

      En médecine nucléaire et pour les pratiques interventionnelles radioguidées, des écarts persistent, au fil des années, s’agissant de la formation à la radioprotection des professionnels et de la coordination des mesures de prévention lors des co-activités, notamment lors de l’intervention de praticiens libéraux.

      En radiothérapie, l’évaluation de l’efficacité des actions correctives constitue toujours le point faible des démarches de retour d’expérience (REX) et les analyses de risque a priori demeurent insuffisamment actualisées en amont d’un changement organisationnel ou technique ou à l’issue du REX des événements survenus dans la profession.

      Les événements déclarés à l’ASN soulignent que la formation des professionnels, l’encadrement des prestations de maintenance, ainsi que la mise en œuvre des barrières techniques permettant de maîtriser l’utilisation des dispositifs médicaux, qui constituent le socle de la sécurité, sont des axes d’amélioration
. L’Autorité constate aussi une perte de mémoire des enseignements issus des déclarations d’événements passés.     
L’ASN poursuivra en 2023 ses inspections dans les secteurs de la radiothérapie, de la médecine nucléaire, des PIR et de la scanographie, dans la continuité des contrôles opérés en 2022, avec une attention particulière portée aux points de fragilité identifiés en 2022, ainsi qu’à la mise en œuvre des obligations d’assurance de la qualité.

       Dans un domaine différent,  le 7 mars 2022, l’ASN a mis en demeure l’Université Clermont Auvergne de régulariser sa situation
administrative relative à la détention de sources radioactives et de déchets radioactifs, de se conformer aux dispositions applicables en matière de reprise de sources scellées périmées, de gérer les déchets radioactifs dans une filière autorisée et de transmettre des demandes de cessation de ses activités nucléaires historiques. L’ASN a mis en place un suivi régulier de l’établissement. Les demandes de cessation des activités nucléaires historiques ont été transmises et autorisées par l’ASN et une démarche de caractérisation des sources et déchets radioactifs a été mise en œuvre aux fins de leur reprise ou de leur élimination. En 2023, l’ASN poursuit le contrôle des dispositions prises par l’exploitant afin de se conformer à cette mise en demeure.

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