Les négociations internationales sur les changements climatiques se sont développées depuis le Sommet de la Terre de Rio en 1992. Au sommet de Lyon Climat et territoires, François Hollande a invité les représentants des territoires a faire pression sur leurs Etats pour que ces derniers fassent des propositions pour lutter contre le réchauffement du climat.

Le protocole de Kyoto en 2005 a engagé les pays les plus émetteurs de CO2 à prendre des engagements de réduction des émissions, et des engagements d’aides pour que les pays les moins développés, en cours de développement, puissent se développer en utilisant des techniques plus propres, avec moins de carbone.

Le plan de Bali en 2007 a cherché une vision de plus long terme, au delà de 2030 et  puis avec la validation à Copenhague en 2009 d’ un objectif commun visé à limiter le réchauffement climatique à 2°C d’ici à 2050. La conférence de Doha a entériné l’engagement de plusieurs pays industrialisés dans une seconde période d’engagement du protocole de Kyoto (2013/2020) et a mis fin au mandat de Bali.

Cancun en 2010 a concrétisé cet objectif par la création d’institutions dédiées sur des points clés, dont ceux de l’adaptation, le Fonds vert pour le climat ou le Mécanisme technologique.

La volonté d’agir collectivement et de respecter l’objectif de -2°C a abouti à la mise en place en 2011 de la plate-forme de Durban (dite « ADP ») qui rassemble tous les pays, développés et en développement, afin de travailler à un « protocole, à un instrument juridique ou à un résultat ayant force de loi » applicable à toutes les parties à la Convention climat de l’ONU.

« Le nouvel instrument » devra être adopté en 2015 par la Conférence des Parties de Paris et mis en œuvre à partir de 2020.

La conférence de Varsovie en 2013 a franchi une étape indispensable pour parvenir à un accord universel sur le climat à Paris en 2015 : tous les États devront communiquer leurs contributions, c’est-à-dire les efforts qu’ils comptent engager pour réduire leurs émissions de gaz à effet de serre avant la conférence de Paris afin qu’elles soient évaluées au premier semestre 2015. Pour le moment 44 pays ont fourni leur contribution. La Chine a fourni la sienne cette semaine à Paris. Il en manque encore beaucoup a rappelé François Hollande, ce mercredi après-midi à Lyon, lors du Sommet Climat et Territoires.