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Nucléaire: journée d’action de la CGT pour les salariés de la sous-traitance

Plus de 35 000 salariés prestataires du nucléaire travaillent aux côtés de 85 000 agents d’EDF, d’AREVA, du CEA, de l’ANDRA et de l’IRSN dans les installations nucléaires. Ces salariés de la sous-traitance sont exposés à 80 % des risques professionnels (rayonnements ionisants, produits chimiques, accidents de travail…) estime le syndicat CGT du secteur en rappelant que ces salariés ne bénéficient pas du même suivi sanitaire que les autres.

Sur un site nucléaire, il y a un médecin du travail pour quelques centaines d’agents de l’IRSN, de l’ANDRA, du CEA, d’AREVA ou d’EDF. Ce médecin spécialisé en médecine pour la consultation des salariés du secteur y consacre la très grande majorité de son activité. Les salariés de la sous-traitance sont suivis par des médecins du travail du réseau général de la médecine du travail, qui examinent chacun plusieurs milliers de salariés par an issus de divers horizons (boulangerie, garage, coiffure, banque, industrie classique et… nucléaire…).
Ces médecins sont habilités pour la consultation des travailleurs du nucléaire mais cette activité n’est pas majoritaire pour eux. L’éloignement de leur cabinet, à plusieurs centaines de kilomètres du lieu de travail, fait que, selon la CGT, la qualité du suivi peut être dégradée. Le suivi peut entrainer d’autres problèmes: perte de dossier, changement d’activité des personnes, changement de médecin.
La CGT estime aussi sur le plan économique, que les donneurs d’ordres ( Areva, EDF, ANDRA) fragilisent ainsi le statut social de leurs propres agents, en faisant rémunérer des salariés de la sous-traitance gagnant à peine un SMIC “amélioré” et des indemnités de grands déplacements de 60 €/jour.
Le syndicat estime aussi que les salariés prestatires doivent pouvoir s’exprimer librement, prendre le temps nécessaire pour bien effectuer leur intervention au lieu de subir la pression du planning. Le turn over des effectifs pose un problème selon le syndicat: selon les chiffres d’EDF, 16 % des intervenants sont intérimaires ou en CDD, soit 3 200 travailleurs sur 20 000. Un quart du personnel des centrales, EDF soit 5 000 agents est plus ou moins consacréé au suivi et à l’encadrement des activités sous-traitées. La sous-traitance dilue les responsabilités, alourdit les interfaces entre salariés donneurs d’ordres et sous-traitants, pour au final ne pouvoir contrôler qu’une infime (quelques %) partie des prestations (surtout des points dits “d’arrêts” ou “de contrôle”… connus à l’avance).

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