Plusieurs associations, dont l’Alliance Paysans Consommateurs, dénoncent les conséquences irréversibles du projet sur le maintien et le développement d’une agriculture péri-urbaine de qualité. Elles dénoncent les profondes contradictions de ce projet avec les engagements pris ces dernières années en faveur de l’agriculture péri-urbaine (Agenda 21, charte d’objectifs, SCOT, …).
La protection du foncier, en particulier agricole est affichée par l’Etat, mais aussi par le Département du Rhône, comme une priorité. Il faut reconnaitre que la protection du foncier agricole ne fait pas partie de la stratégie du Grand Lyon.
Le SCOT de l’Agglomération Lyonnaise indique que « l’activité agricole est l’instrument primordial de valorisation de l’armature verte, en tant qu’activité économique participant directement au développement de l’agglomération notamment par ses fonctions nourricières.
Afin de nourrir les populations en préservant les ressources naturelles, en favorisant un aménagement équilibré du territoire, en consolidant le tissu rural local et en recréant du lien entre le monde urbain et rural, nous avons besoin de maintenir et de développer une agriculture de qualité et créatrice d’emplois en zone péri-urbaine.