Le traitement d’un terrain de sport, peut représenter jusqu’à 150 tonnes de matériaux à traiter.
Patrick Ciampi a géré pendant une trentaine d’années des activités recyclage du groupe Derichebourg, à Lyon. Il s’est occupé en particulier d’un centre de collecte et de stockage situé au Port Edouard Herriot, spécialisé dans le traitement des DIB (Déchets industriels Banals) et des plastiques. Il a développé l’activité de recyclage des bacs de collecte d’ordures ménagères et de parechocs du groupe Plastic Omnium dont Derichebourg collectait les bacs usagés et les recyclait pour fournir une matière première secondaire au plasturgiste.
Sa connaissance de la collecte, du recyclage et des matériaux plastiques ont justifié l’intérêt de Patrick Ciampi pour les revêtements synthétiques des terrains de sport, en particulier des terrains de plein air.
Les terrains sont recouverts d’une seule pelouse artificiel de polypropylène qui repose sur un complexe plus lourd formés d’une sous couche de sable, pour la stabilité et de granulat issus de pneumatiques usagés pour l’élasticité. Un terrain a une durée de vie de dix à douze ans. Chaque année entre 30 et 50 terrains sont à traiter.
Les opérations de dépose se concentrent sur les deux mois de l’été, entre les deux saisons période à laquelle clubs et collectivités planifient les interventions. La dépose est une opération lourde? UN mètre carré de pelouse pèse 32 kilos dont environ 30 kilos de sable et de granulats. Pour un terrain, ce sont 150 tonnes qu’il faut emporter sur le centre de stockage situé dans une installation classée pour l’Environnement situées à Grenay, dans le Nord Isère.
Les opérations sur place commencent par la séparation du sable et des matériaux plastiques. Le premier est réutilisé dans le secteur des travaux public pour combler des tranchées, alors que les granulés de PEH ou de polypropylène sont livrés au plasturgiste.