Les transports en commun peuvent-ils sans nouvelles infrastructures régler les difficultés de transport de l’Ouest Lyonnais ? La question a été posée, par les élus ou associations jugeant inutile un investissement très important de l’ordre de 2 à 2,5 milliards d’euros à engager d’ici à 2025-2030.
Le Grand Lyon a étudié trois hypopthèses :
Hypothèse 1
Cette hypothèse consiste à réaliser les équipements prévus dans le Schéma de Cohérence territoriale ( SCOT) de l’agglomération lyonnaise : prolongement de la ligne B de métro jusqu’aux Hôpitaux sud, LEOL (réseau ferré ouest Lyonnais), lignes fortes de bus, tram-train sur la ligne Lyon Brignais et réouverture de la ligne Brignais-Givors. L’hypothèse prend en compte le développement du covoiturage et la construction de parcs relais.
Résultats: la congestion se renforcerait avec des bus bloqués, des nuisances accrues pour les habitants.
Hypothèse 2
Cette hypothèse prévoit d’utiliser les axes routiers pour y aménager des voies en site propre, y compris sur l’A6 et l’A 7 transformées en boulervards urbains. Cette hypothèse aboutit aussi à des congestions et à une élévation des nuisances.
Hypothèse 3
Elle suppose un renforcement des transports en commun au-delà des propjets prévus par le Schéma de Cohérence Territoriale, mais la densité attendue de moins de 5 000 habitants et emplois au kilomètre carré, en raison du relief, ne permet pas de rentabiliser les investissements et fonctionnements supplémentaires prévus dans ce scénario (800 millions d’euros d’investissements). L’ampleur de la dépense n’est pas justifiée.