Après l’annonce, le 26 mars, par le Ministère de l’écologie, du développement durable et de l’énergie, de la refonte du cadre de l’appel d’offres simplifié, le SER-SOLER , branche solaire du Syndicat des Energies Renouvelables estime “que le bilan de ces mesures est particulièrement décevant et compromet à court terme l’avenir de la filière. “
Les chiffres de raccordement sont passés de 241 MW au troisième trimestre 2012 à 75 MW au quatrième trimestre. Les professionnels attendaient la concrétisation des mesures d’urgence promises pour assurer la survie de la filière jusqu’à la loi de programmation sur l’énergie issue du débat national sur la transitio énergétique.
L’annonce le 26 mars d’un nouvel appel d’offres simplifié concernant les installations de 100 à 250 kW, et de l’arrêt prématuré de l’ancienne procédure se traduit par au minimum 13 mois de suspension d’activité pour les entreprises.
L’appel d’offres de 400 MW pour des installations supérieures à 250 kW du 13 mars dernier ne permet pas d’assurer le niveau de visibilité nécessaire pour envisager des investissements industriels pour les fabricants implantés en France, et d’assurer la qualité des projets développés. Dans un tel contexte, l’objectif gouvernemental de développer 1 000 MW en 2013 semble hors de portée.
Jean-Louis BAL, Président du SER, et Arnaud MINE, Président de SOLER et Vice-président du SER, déclarent : « Etant donnée la situation de crise que connait la filière photovoltaïque, et l’inadéquation des mesures décidées, nous demandons à être reçus par la ministre pour revoir sans délai l’ensemble des dispositions concernant les installations photovoltaïques de puissances supérieures à 100 kW. »