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Plantes génétiquement modifiées: débat réussi à Bourg-en-Bresse pour Cap 3 B

La rencontre organisée jeudi 11 décembre à Ainterpexpo autour des plantes génétiquement modifiée, était financée par le Syndicat Mixte du Bassin de Bourg en Bresse. La Rencontre, dont le coût a été de 13854 été subventionnée à hauteur 6 927 euros par la Région Rhône Alpes par une décision de la Commission permanente du Conseil Régional du 17 décembre 2008


Plusieurs intervenants se sont succédés au fil d’une animation assurée par des membres de la mission Agrobiosciences ( www.agrobiosciences.org) Les intervenants disposaient d’un temps de parole tel qu’ils ont pu clairement exposer leur analyse et donner leurs informations. Les temps de débat étaient clairement séparés.


Frédéric Jacquemart, chercheur en biologie et Marcel Kuntz, chercheur en biologie à l’Université Joseph Fourier, ont ainsi mis en avant deux approches différentes. La premier a expliqué qu’une réponse toujours plus technologique était porteuse de risques. Le second a montré que les risques dénoncés pouvaient dans une grande mesure être précisés, anticipés, et ne devaient pas être déformés.


Marion Desquillet, économiste à l’Ecole d’Economie de Toulouse, a apporté une analyse sur le fonctionnement du secteur des biotechnologies dans le domaione des plantes génétiquement modifiées. « Le secteur est très concentré. Quatre vingt dix pour cent des plantes génétiquement modifiées sont commercialisées par MONSANTO, et le secteur ne compte que six acteurs, dont BASF,Bayer, Syngenta . La concurrence est difficile a développer” a expliqué en substance l’universitaire. Marion Desquillet a aussi mis en avant le fait que les entreprises possèdent les meilleures connaissances, ce qui priverait les autorités régulatrices des compétences nécessaires pour édicter des modes de fonctionnement. L’économiste a même évoqué le risque de « capture des régulateurs », c’est à dire le contrôle par les firmes des instances chargées de la régulation du secteur.


Des coûts à prendre en compte


L’économiste a souligné l’existence d’autres risques. Le cout des semences peut aggraver les difficultés financières des agriculteurs, qui devront aussi gérer d’éventuelles résistances. « Il existe aussi un risque de dépendance au sentier ou de verrouillage », c’est à dire d’hégémonie d’une technologie au détriment d’autres voies. Enfin la séparation des filières, les contrôles nécessaires pour éviter les dissémination de pollen ou de grains entre cultures PGM et non PGM, enchérirait les coûts.




Jean Pierre Tillon, directeur scientifique d’une coopérative céréalière, a expliqué que les biotechnologies répondaient aux demandes des producteurs. Les plantes génétiquement modifiées sont une manière d’élargir l’offre et de permettre de produire d’une manière écologiquement intensive, en réduisant les impacts sur l’environnement. Les plantes modifiées, en réduisant les pertes dues aux parasites, développent leur potentiel et évitent les gaspillages. Une plante non attaquée, récoltée dans de bonnes conditions, est un progrès par rapport à une plante ravagée qui a nécessité quand même engrais,arrosage, labour.




Nous publierons dans un autre article le compte rendu d’autres interventions




Michel.deprost@free.fr




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